Elohim Prandi (après la défaite du PSG contre Nantes en finale de la Coupe de France) : « C'est rare (de voir le PSG passer à côté), les gens ne s'attendent pas à ça. Ce soir (samedi), c'est un mélange de tout : des échecs au tir, une défense passive, beaucoup de pertes de balle et pas beaucoup d'arrêts de gardien (huit pour Jannick Green, un pour Andreas Palicka contre 16 à Ivan Pesic). C'était un jour sans. Ils font un très bon match, mais il n'y a rien d'alarmant, le Championnat reste notre priorité.
(Sur sa sortie, blessé au genou gauche.) Le genou de (Jorge) Maqueda tape dans le mien sur une fermeture, j'ai déjà une grosse inflammation du tendon, un coup dedans, ça ne fait pas plaisir. Avec la douleur, mon genou ne s'est pas gainé, j'ai dû partir un peu en hyperextension. Mais là ça va déjà mieux, il n'y a rien de cassé, tout est encore solide dedans. Je ne voulais pas prendre de risques, il y a de grosses échéances. Il faut savoir s'avouer vaincus par moments. Il nous reste le Championnat à aller chercher et la Ligue des champions chez nous jeudi (quart de finale aller contre Barcelone). »
Raul Gonzalez (entraîneur du PSG) : « On a très mal commencé (6-0, 6e) et on n'y était pas. Tu ne peux pas gagner contre Nantes comme ça, en étant fort dix minutes (pour revenir à 7-7, 13e). Est-ce que les têtes étaient déjà au match contre Barcelone ? Ce n'est pas l'explication logique quand tu joues une finale de Coupe, devant beaucoup de spectateurs... On méritait de jouer cette finale, il fallait faire le dernier effort pour gagner. (Sur la fatigue de ses joueurs.) Tu ne peux pas être fatigué dès la première minute. Mais c'est ma faute, je n'ai pas été capable de préparer le match comme il le fallait. »