Marine Fauthoux, meneuse de l'équipe de France, victorieuse de la Lettonie pour son premier match de qualification pour l'Eurobasket 2025 : « On ne savait pas trop à quoi s'attendre avec notre équipe et beaucoup de nouvelles joueuses. Personnellement ça fait du bien d'arriver à la mi-temps et de ne pas être fatiguée (elle rit). On veut montrer que cette génération 2001 peut assumer, qu'elle peut assurer les responsabilités.
Ce qui me satisfait encore plus c'est que les autres joueuses nous ont suivies. On continue de progresser, en club on prend de plus en plus de responsabilités. Finalement les prolonger en équipe de France, ce n'est pas nouveau. »
Iliana Rupert, intérieure de l'équipe de France : « On savait que ça n'allait pas être un match facile, on s'était bien préparées ces derniers jours. De par la configuration, on se retrouve (avec Marine Fauthoux et Janelle Salaun) à être parmi les plus anciennes. Il y a des attentes derrière ça mais je me tiens prête. Ce soir ça a été une grosse victoire collective. C'est fun de savoir qu'on est autant de la même génération dans cette équipe. Ça fait plusieurs années qu'on nous le répète, c'est notre moment de montrer qu'on y est quand on rentre sur le terrain, et on prend du plaisir à jouer.
(Sur les JO qui approchent) Je pense qu'il faut trouver un équilibre, c'est compliqué de totalement ignorer les JO. Mais on ne peut pas mettre toute notre attention sur ça. J'y pense beaucoup, je travaille beaucoup pour ça, pour être prêtre pour cette grande échéance. »
« J'ai vu des filles engagées, avec de l'intensité »
Jean-Aimé Toupane, sélectionneur des Bleues
Janelle Salaun, ailière et meilleure marqueuse de la rencontre (15 points) : « Nous les avons impactées au départ avec notre cinq, on a imposé notre rythme et nos qualités. Le job est fait. Les qualifs ne sont pas finies, il y a ce match en Irlande (Dublin, dimanche 18 heures). »
Jean-Aimé Toupane, sélectionneur de l'équipe de France : « Je suis satisfait de l'image que l'équipe a donnée ce soir. J'ai vu des filles engagées, avec de l'intensité. On a toujours eu le projet de commencer par la défense, les équipes qui gagnent des titres défendent. Les joueuses ont compris le projet défensif. L'énergie, l'intensité, c'est le dénominateur commun des grandes équipes. Je gère très bien les jeunes, ce sont des filles habituées au plus haut niveau, elles évoluent dans de très bonnes équipes.
Le plus haut niveau ce n'est pas une question d'âge. Elles jouent pour emmagasiner un maximum d'expérience. Ce n'est pas une volonté de les tester, la situation dans laquelle on est fait que si elles sont là, elles le méritent. On a eu à déplorer pas mal de blessures, on a la chance d'avoir un réservoir assez fourni, les jeunes montrent le bout de leur nez.
(À propos de Janelle Salaun) Quand on est coach, on cherche des joueurs et joueuses de caractère. J'ai toujours adoré. Elle en a. Elle a cette volonté de gagner, de ne pas subir. C'est une donnée très importante. Jouer au très haut niveau, si on n'a pas le caractère, c'est très compliqué. »