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L'équipe de France est en Irlande et se prépare à affronter un adversaire méconnu

Le sélectionneur des Bleues Jean-Aimé Toupane lors de la victoire de la France contre la Lettonie (71-49) jeudi. (E. Garnier/L'Equipe)
Le sélectionneur des Bleues Jean-Aimé Toupane lors de la victoire de la France contre la Lettonie (71-49) jeudi. (E. Garnier/L'Equipe)

Au lendemain de leur victoire contre la Lettonie (71-49), les Bleues ont passé leur vendredi en transfert vers Dublin, où elles affronteront l'Irlande dimanche (18 heures), dans le cadre des qualifications à l'Euro 2025. Un adversaire particulièrement méconnu.

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Quitte à passer une journée sur la route et dans les airs, autant se débarrasser de la contrainte le plus tôt possible. C'est le choix que le staff de l'équipe de France a fait sur cette fenêtre de qualification pour l'Euro 2025, en envoyant les Bleues à Dublin ce vendredi, quelques heures à peine après le probant succès remporté à l'Arena Futuroscope (en périphérie de Poitiers) face à la Lettonie (71-49).

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Le programme se voulait donc chargé ce vendredi, en multipliant les modes de transports : TGV afin de rallier Paris, bus pour se rendre à l'aéroport Charles de Gaulle puis un vol direct vers Dublin, retardé de près d'une heure. Arrivée sur les coups de 18 heures en Irlande, la délégation française s'est engouffrée dans un car et les bouchons locaux afin de rallier leur hôtel.

Le créneau d'entraînement à la Nationale Basketball Arena proposé (19h15-21h15) avait fini par être délaissé assez rapidement. « Le fait que la destination ne soit pas très lointaine nous avait encouragés à décider de partir le lendemain du match contre la Lettonie, appuie le sélectionneur Jean-Aimé Toupane. C'était, à notre sens la meilleure solution pour pouvoir se poser le soir même et travailler samedi. Et puis il fallait récupérer car le match contre les Lettones avait tout de même été âpre donc il fallait préserver les organismes. On est même partis le plus tard possible pour laisser les filles dormir un maximum. »

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« Elles sont réputées pour leur fighting spirit »

Jean-Aimé Toupane, sélectionneur de l'équipe de France

Il faut maintenant se pencher sur l'étrange cas de l'Irlande, 80e au classement FIBA, et que la France n'a affronté que deux fois au cours de son histoire (en qualifications olympiques en 1980, puis en amical en 1986, pour deux victoires tricolores). Un casse-tête, forcément, pour les membres du staff chargés de « scouter » les Irlandaises, « dont onze joueuses sur douze évoluent dans le Championnat local, et la douzième en Espagne », détaille Gregory Halin, assistant de Toupane chargé d'analyser les adversaires des Bleues. « On a accès à une base de données avec des vidéos, ajoute le technicien. On a aussi accès à ce que l'Irlande a fait sur la précédente campagne de qualification. On peut aussi trouver des séquences en ligne. On arrive quand même à se faire une petite idée du profil des joueuses. »

À quoi faudra-t-il s'attendre, dès lors, dimanche ? « Elles sont réputées pour leur fighting spirit », appuie Toupane, désireux de rappeler « qu'il n'y a plus de petite nation ». Et d'ajouter : « Dans ce genre de configuration, avec peu d'information, on se recentre sur nous, notre jeu, ce qu'on veut imposer. » Halin convient que sur le papier l'Irlande dispose d'un pedigree encore moins fourni que celui de la Lettonie (29e mondiale). « Mais j'ai vu qu'elles ne lâchent rien. Ce ne sont pas des grandes joueuses, mais elles seront chez elles. À nous de ne pas les laisser prendre confiance. » D'autant qu'un deuxième succès en quatre jours rapprocherait considérablement la France d'un sésame pour l'Euro 2025.

publié le 11 novembre 2023 à 08h42 mis à jour le 11 novembre 2023 à 09h14
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