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Rafael Nadal après son 1er tour à Rome : « J'ai besoin de perdre cette peur »

Pas très convaincant face au Belge Zizou Bergs (4-6, 6-3, 6-4) pour son entrée dans le Masters 1000 de Rome, jeudi, Rafael Nadal estime qu'il est désormais temps de mettre les appréhensions de côté et de retrouver une stabilité dans le jeu.

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«Vous vous estimez en progrès depuis trois semaines, mais ce premier match à Rome ne vous a pas vraiment conforté dans vos sensations, non ?
Aujourd'hui (jeudi), ce n'était pas un bon match pour moi. Je veux dire, je n'ai pas joué de la manière dont je pense vraiment pouvoir jouer et dont j'ai besoin de jouer. J'ai pu trouver un moyen de gagner, et cela me donne la chance de rejouer dans deux jours, de me prouver à moi-même surtout que je peux faire bien mieux qu'aujourd'hui (jeudi). C'est le sentiment que j'ai lors de mes séances d'entraînement.

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Mais la plus grande amélioration est que je continue à jouer. C'est la chose la plus importante. À côté de cela, je sers bien mieux qu'à Barcelone. J'ai aussi le sentiment d'être plus rapide. Parfois, je joue trop loin de la ligne de fond. C'est quelque chose que je dois améliorer. Je dois organiser un peu mieux ma position sur le terrain que ce que j'ai fait aujourd'hui.

«À Brisbane, j'ai eu une déchirure à l'endroit où j'ai été opéré l'année dernière. Avec cette intervention chirurgicale, on a dû retirer une partie importante de mon tendon du psoas et je dois aujourd'hui faire travailler beaucoup de muscles autour bien plus qu'avant. »

Est-ce difficile ou plus simple aujourd'hui de gérer son corps, sachant que vous devez penser à économiser de l'énergie ou à vous assurer de ne pas vous blesser ?
C'est difficile parce que je fais les choses étape par étape, en essayant d'apporter de petites améliorations jour après jour. Mais arrive aujourd'hui le moment où je dois essayer. Je veux dire par là, je dois essayer de jouer à 100%. Je dois évacuer un peu de peur que j'ai sur certains coups. À Brisbane (en janvier), j'ai eu une déchirure à l'endroit où j'ai été opéré l'année dernière. Avec cette intervention chirurgicale, on a dû retirer une partie importante de mon tendon du psoas et je dois aujourd'hui faire travailler beaucoup de muscles autour bien plus qu'avant. Il faut adapter ces muscles à cette nouvelle configuration, trouver le bon moment pour cela, mais je n'ai pas vraiment ce temps. C'est le problème et c'est la vérité.

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J'ai vraiment avancé sur ce processus au cours des trois dernières semaines sur le circuit. Mais arrive le moment où je dois essayer, je dois tout faire. Si quelque chose arrive, quelque chose arrive. J'ai Roland-Garros (26 mai-9 juin) dans seulement deux semaines et demie, alors... Arrive un moment où je dois me prouver que je suis capable de pousser mon corps jusqu'à la limite nécessaire pour me sentir prêt pour ce qui arrive. Je ne parle pas seulement de Roland-Garros. Je parle du prochain match. J'ai besoin de perdre cette peur. Des matches comme aujourd'hui (jeudi) aident. À certains moments, je me déplaçais plus vite, à d'autres moments non. Je dois m'habituer à ça, prendre ce risque. Si quelque chose de mauvais arrive, nous l'accepterons. Mais c'est le moment de pousser. Je me sens plus prêt à essayer qu'avant.

« Je me sens plus proche de montrer quelque chose de beaucoup plus positif que ce que j'ai montré jusqu'à aujourd'hui. »

Quel est le sentiment dominant après ce match ? La frustration de ne pas avoir bien joué ou le fait positif d'avoir été capable de le gagner ?
Je le vois comme une journée très positive. Même si je n'ai pas bien joué. Je dois accepter que mon niveau soit fluctuant. Ce n'est pas comme avant, où tout pouvait être très stable. J'ai besoin de retrouver cette stabilité. Je ressens beaucoup mieux la balle lors des entraînements qu'à Barcelone et à Madrid. Je me sens plus proche de montrer quelque chose de beaucoup plus positif que ce que j'ai montré jusqu'à aujourd'hui. Maintenant, je dois le faire. C'est une autre histoire.»

publié le 9 mai 2024 à 19h15 mis à jour le 9 mai 2024 à 23h57
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