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Nicolas Dupeux amer après le déménagement du Rolex Paris Masters

Nicolas Dupeux, directeur général de Paris Entertainment Company.  (E. Garnier/L'Équipe)
Nicolas Dupeux, directeur général de Paris Entertainment Company. (E. Garnier/L'Équipe)

Le directeur général de Paris Entertainment Company, exploitant de l'Accor Arena et de la nouvelle Adidas Arena, regrette la manière dont le Rolex Paris Masters a acté son départ en 2025.

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« On a eu enfin des nouvelles du tennis la semaine dernière. On n'en avait quand même pas depuis le mois de juin. » Interrogé sur l'annonce récente du déménagement du Rolex Paris Masters à Paris La Défense Arena en 2025, Nicolas Dupeux n'a pas masqué son amertume. Le directeur général de Paris Entertainment Company (PEC), exploitant de l'Accor Arena et de l'Adidas Arena inauguré ce dimanche, pointe surtout la façon dont se sont déroulées les discussions. « Est-ce que l'expérience spectateur sera la même ? L'effet chaudron existera-t-il ? Je ne juge pas de cela mais de la manière dont les choses ont été faites. Quand on a une histoire de presque 40 ans, un peu plus de respect dans le relationnel, c'est pas mal. On leur souhaite le meilleur. »

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Selon lui, les reproches sur les lacunes des infrastructures de l'Accor Arena sont injustifiés. « En créant des courts, notre proposition répondait au cahier des charges pour 2025. Ils ont fait un autre choix pour d'autres raisons, très bien. Mais qu'on ne nous dise pas que c'est pour des raisons de hauteur ou de courts annexes. »

« On fera plus d'argent avec des concerts, car le tennis prenait la salle quasiment un mois. Mais si on m'avait donné le choix, j'aurais gardé le tennis. C'est un événement qui se prêtait très bien à la salle. »

Nicolas Dupeux directeur général de Paris Entertainment Company (PEC)

S'il pointe que le départ du Masters 1000 parisien devrait ouvrir la porte à une meilleure rentabilité de sa salle, le dirigeant évoque une perte émotionnelle. « Rationnellement, on fera plus d'argent avec des concerts, car le tennis prenait la salle quasiment un mois. Mais si on m'avait donné le choix, j'aurais gardé le tennis. C'est un événement qui se prêtait très bien à la salle. »

Par ailleurs engagé au côté de GL Events pour obtenir la concession du Stade de France au 1er juillet 2025, face au consortium Vinci-Bouygues, Nicolas Dupeux est en revanche resté évasif sur le sujet. « Un certain nombre d'auditions sont prévues avec l'Etat, c'est en cours. Quand on fait quelque chose, on y va parce qu'on est confiant. » Ce positionnement sur un nouvel équipement francilien relève davantage de l'opportunisme que d'une réelle stratégie. « Aujourd'hui, on a trois salles. On ne se refuse pas le fait de regarder comment complémentariser nos jauges et positionnements sur des salles à Paris. Si ça fait sens, on regarde. Maintenant, ce n'est pas notre priorité. On veut déjà créer des synergies dans le groupe : on a récupéré le Bataclan il y a deux ans, on va ouvrir l'Adidas Aréna et on a en plus la production des Jeux cet été. »

publié le 13 février 2024 à 12h13
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