« Que ressentez-vous après cet exploit contre Novak Djokovic ?
C'est un sentiment incroyable. Je ne pouvais même pas m'imaginer jouer contre lui. Maintenant, je l'ai battu. C'est un rêve qui se réalise. Je regarde ses matches depuis dix ans. C'est le seul avantage que j'avais : lui ne m'avait jamais vu jouer !
Avez-vous toujours un poster de Djokovic sur la porte de votre chambre ?
Oui je l'ai toujours. Tous les soirs, à chaque fois que je me couche, je vois Novak (sourire). Je pense que je vais le garder.
Si, après votre défaite contre David Goffin au deuxième tour des qualifications, quelqu'un vous avait dit que vous seriez là ce soir, que lui auriez-vous répondu ?
C'est sûr, je lui dirai : tu es fou ! C'était inimaginable. J'étais seulement troisième sur la liste pour être lucky loser, donc j'étais déjà surpris de rentrer dans le tableau. Je n'avais jamais battu de top 50 avant ce tournoi ! Là j'ai battu Zhang et maintenant Djokovic.
« Avant le match, j'ai parlé à mon coach et je lui ai dit : je ne veux pas perdre 6-1, 6-1 »
Quand avez-vous commencé à croire que vous pouviez le battre ?
Dans les deux ou trois premiers jeux (il s'arrête)... Avant le match, j'ai parlé à mon coach et je lui ai dit : « Je ne veux pas perdre 6-1, 6-1. » Il y avait tellement de vent, c'était difficile pour tous les deux. Mais je trouve que j'ai bien démarré. J'ai pris conscience que je me sentais bien à l'échange. Donc dans les premiers jeux, je pense.
Avez-vous remarqué, pendant le match, à quel point le public vous soutenait ?
Honnêtement, j'essaie de ne pas trop écouter le public, de rester concentré sur ce que j'avais à faire. Mais après le match mes entraîneurs m'ont dit : « Luca, tout le monde t'encourageait. » Contre Novak, le meilleur joueur de l'histoire, c'est incroyable. Je garderai ce moment en mémoire jusqu'à la fin de ma vie.
Un mot sur Tommy Paul ?
Pourquoi vous me parlez de Tommy Paul ? Ah, je joue contre Tommy Paul ? Je n'ai pas regardé le tableau, merci de me prévenir (sourire). »