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Maxime Lucu (UBB) : « Me mettre en danger »

Maxime Lucu en conférence de presse sous ses nouvelles couleurs. (R.Perrocheau/L'Équipe)
Maxime Lucu en conférence de presse sous ses nouvelles couleurs. (R.Perrocheau/L'Équipe)

Maxime Lucu (26 ans), nouveau demi de mêlée de Bordeaux-Bègles, s'est arrêté sur les raisons de son passage de Biarritz à l'UBB.

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« Quelles sont vos premières sensations après cette reprise dans votre nouveau club ?
Je suis excité et enthousiasmé de commencer l'aventure, de découvrir les infrastructures, un nouveau groupe, un nouveau staff. Tout est complètement différent de Biarritz et de ce que j'ai vécu en Pro D2 (2014-2019). Maintenant, il faut mettre du travail et de l'exigence pour essayer de bien performer

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Qu'êtes-vous venu chercher en Top 14 ?
L'expérience que je n'ai pas eue en Pro D2, où j'ai fait de bonnes saisons. Je cherche aussi à passer un palier pour voir ce dont je suis capable en Top 14 me confronter aux meilleurs joueurs qui existent dans le rugby.

Vous aviez plusieurs autres offres, pourquoi avoir choisi l'UBB ?
C'est une équipe qui joue bien, un groupe qui reflète une image qui donne envie. Il y a aussi plein de choses que j'aime du Pays basque, des valeurs humaines et sportives, que je retrouve ici. Le choix s'est fait également par rapport au temps de jeu. C'est peut-être le club qui me proposait le plus de temps de jeu au départ, même si ce sera à moi d'aller le chercher, car il y a deux très bons demis de mêlée au poste (Lesgourgues et Gimbert). Toutes ces choses réunies ont fait que le choix n'a pas été forcément très compliqué.

« J'ai fait ce pari mais rien n'est joué, tout va être compliqué »

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Il y a deux ans, vous auriez déjà pu rejoindre le Top 14 mais vous aviez prolongé au BO. Sans regret d'avoir perdu deux saisons finalement ?
Non. Quand j'avais prolongé à Biarritz, c'était pour le projet de Gonzalo (Quesada) et Jack (Isaac). Je cherchais la continuité, j'étais très content de resigner au BO car c'était un super staff avec qui on a très bien bossé, et vécu une super année (2017-2018). Mais, après, il est arrivé ce qui est arrivé (départ de Quesada au bout d'une saison seulement, puis éviction d'Isaac à l'automne 2018). J'avais une clause dans mon contrat. Pourquoi, s'il y avait une opportunité à l'arrivée, ne pas essayer de tenter ce Top 14, ne pas regretter ensuite. J'ai fait ce pari mais rien n'est joué, tout va être compliqué. C'est aussi ce que je cherchais : me mettre en danger, casser la routine, aller dans une autre ville, une grande ville. Se retrouver un peu seul, ce sont des choses, qui, humainement, servent dans une vie.

Vous avez un profil de demi de mêlée-buteur, mais vous pouvez aussi dépanner à l'ouverture...
Oui. Il y a eu des bouts de matches en 10 il y a deux, trois ans, quand il y avait vraiment beaucoup de blessés. La saison dernière, c'est vrai que j'ai quand même pas mal dépanné à l'ouverture (11 de ses 25 titularisations). Malgré tout, il me reste énormément d'expérience à acquérir à ce poste. Parce qu'avec le BO, c'était une période où on n'avait presque plus rien à jouer, où le jeu était débridé, où c'était beaucoup plus simple d'intégrer une nouvelle position. Or, vu le niveau du Top 14, avec le très grand nombre de joueurs de très haut niveau, sans expérience de numéro 10, ça sera très compliqué. Je jouerai où on me dit, mais, même si c'est une palette que j'ai acquise en Pro D2 et qui pourra me servir à l'avenir, mon poste c'est numéro 9, plus axé sur la gestion, le jeu au pied. Je vais essayer d'amener ma fougue. Surtout, ce sera à moi de m'intégrer dans le projet de jeu, le comprendre et l'exécuter. »

publié le 3 juillet 2019 à 18h13
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