Franck Azéma, manager de l'USAP, après la victoire à Montpellier samedi (20-25) : « J'ai d'abord une pensée pour tous ces gens qui sont venus et ceux qui n'ont pas pu venir. Ce sont des moments particuliers pour les joueurs. Voir cette osmose... On n'est pas en train de s'enflammer mais on savoure ce moment-là. Ce public, c'est toujours plus. Je ne sais pas où ça va s'arrêter. Ce sont des gagas, mais c'est pour ça qu'on les aime et les joueurs se nourrissent de ça.
(Sur le match) On savait que ça allait être serré, mais on n'a pas lâché. On est pris sur la discipline en début de match, mais on est resté calme, froid, on prend l'ascendant, ils ont ce déficit de confiance et ça bascule pour nous. Le rugby est un jeu de pression, on a réussi à l'absorber en première période et à l'imposer en deuxième. Il y a plus d'avancées en deuxième, on est précis, réalistes aux tirs au but.
« Mathématiquement, le maintien n'est pas fait, mais on est sur la bonne voie. »
Le Top 6 ? On n'a pas peur de parler de ça, mais on est réalistes sur le fait qu'il reste quatre matches et que beaucoup d'équipes postulent. On garde le cap, on se concentre sur Clermont (dans quinze jours). Bien sûr qu'il y a une attente, des gens, des supporters, et c'est tant mieux. Que ça génère du plaisir, c'est super mais nous, on doit rester sur notre processus. Mais c'est trop serré pour se dire qu'on va se préparer à jouer la phase finale. Mathématiquement, le maintien n'est pas fait, mais on est sur la bonne voie. »
Kélian Galletier, troisième ligne de l'USAP : « Quel public ! Comment ne pas communier avec ces gens. Je le dis et je le répète, c'est le meilleur public de France. On leur rend en gagnant... L'arrivée en bus, c'était Incroyable ! C'était mon dernier match ici (à Montpellier) mais avoir signé à Perpignan, c'est le meilleur choix de ma carrière, car vivre ça... Quand on rentre pour l'échauffement, quand on marque...
Venez à Aimé-Giral pour voir ce que c'est. Encore une fois c'est incroyable. Pour moi, c'est une journée très spéciale. Les émotions sont contradictoires quand même car c'est ma ville natale, j'ai joué quinze ans ici, mais c'est la compétition. Toute ma famille, mes amis étaient là mais je suis content car je resterai sur une victoire ici. »