Vendredi 5 avril, stade Jules-Ladoumègue de Mitry-Mory (Seine-et-Marne). En pleine tournée médiatique pour la promotion de son autobiographie, Anaïs Quemener n'oublie pas l'essentiel. À savoir le programme de l'entraînement du soir, préparé par Jean-Yves, son père et coach. Une séance exigeante à laquelle elle se pliera en fin de journée, malgré une météo indécise et la fatigue liée aux sollicitations des journalistes.
Dans « Tout ce que je voulais, c'était courir » (Flammarion), la double championne de France du marathon (2016, 2022) revient sur ce cancer du sein détecté alors qu'elle n'a que 24 ans, sa victoire contre la maladie mais aussi l'importance de ce père qui ne la quitte jamais et de ses partenaires de La Meute, son club de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Elle évoque, enfin, son amour pour la course à pied, discipline dans laquelle elle excelle et compte bien continuer à briller.
« Pour les Jeux Olympiques de 2028, j'aimerais vraiment aller chercher une sélection »
Anaïs Quemener
Car Anaïs Quemener n'exclut pas un avenir olympique. Si le marathon de Séville, mi-février dernier, ne lui a pas permis d'atteindre les minima olympiques - elle a bouclé sa course en 2h28'43" alors qu'il fallait finir en moins de 2h26'50" pour pouvoir participer aux JO -, la jeune de femme de 32 ans avoue ne pas avoir de regret. Et garde dans un coin de sa tête la possibilité d'être à Los Angeles, en 2028.