« Vous êtes le seul joueur de cette équipe de France natif de Montpellier. Que ressentez-vous à quelques heures du coup d'envoi de l'Euro (du 12 au 29 septembre, premier match face à la Roumanie, jeudi) ?
C'est un sentiment particulier, forcément. Jouer avec le maillot de Montpellier était déjà spécial pour moi, porter celui de l'équipe de France dans un grand Championnat, devant la famille et les amis, ça a une saveur assez difficile à décrire.
Vous venez découvrir l'Aréna en configuration volley. Votre impression ?
J'étais déjà venu supporter l'équipe de France lorsqu'elle avait affronté le Japon il y a quelques années. C'est une enceinte dans laquelle j'ai pu suivre du tennis, du basket, des concerts, et jouer à mon tour, c'est assez magique.
Comment expliquez-vous le manque d'engouement pour cet Euro, alors que la région est pourtant une terre de volley ?
Je n'ai pas trop de recul là-dessus. Peut-être que nos résultats ne sont pas suffisamment bons pour convaincre le public. Peut-être est-ce un problème de communication ? J'espère que la Fédération a fait tout ce qu'il fallait pour que cet Euro soit une vraie réussite.
Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous aujourd'hui ?
C'est un mélange d'impatience et d'excitation. Une impatience relative parce qu'on s'est préparé à vivre ce moment-là et que chacun sait ce qu'il a à faire à chacune des étapes. Et puis de l'excitation, bien sûr. Nous allons vivre un grand moment. »