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Tony Estanguet, patron du COJO, veut travailler avec Renaud Lavillenie

Tony Estanguet et son traditionnel selfie lors de la journée olympique du 23 juin place de la Concorde à Paris. (L.Argueyrolles/L'Équipe)
Tony Estanguet et son traditionnel selfie lors de la journée olympique du 23 juin place de la Concorde à Paris. (L.Argueyrolles/L'Équipe)

Après le choix de Martin Fourcade, au détriment de Renaud Lavillenie, pour candidater à la commission des athlètes du CIO en 2022, le patron du COJO, veut proposer au perchiste « un rôle plus important dans le sport français ».

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« C'est le genre de moment un peu difficile car on n'aime pas devoir choisir entre deux grands champions qu'on adore mais c'était notre responsabilité du jour », a reconnu Tony Estanguet, patron du COJO (comité d'organisation des Jeux olympiques), au sortir des deux heures de réunion qui ont abouti, mercredi soir, à la désignation de Martin Fourcade pour se présenter à la commission des athlètes du CIO en 2022.

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« Le choix n'était pas simple », a poursuivi le triple champion olympique de canoë (C1) qui s'est laissé pousser la barbe pendant l'été.

« J'ai envie de continuer à travailler avec Renaud parce qu'il a toujours répondu présent »

Tony Estanguet s'est entretenu avec les deux candidats dans les semaines qui ont précédé la réunion de ce mercredi au CNOSF. « Je leur ai dit pour qui j'allais voter et les raisons pour lesquelles j'allais le faire, c'était ma décision », a-t-il expliqué sans confirmer sa préférence pour Martin Fourcade, président de la commission des athlètes du comité Paris 2024 depuis mars 2018.

S'il voit en Fourcade « un super candidat qui est prêt à jouer un rôle pour le sport français », il souhaite aussi travailler avec Renaud Lavillenie. « Pour moi, un des défis aujourd'hui est d'accompagner Renaud et de lui proposer un rôle important à jouer pour le sport français », a-t-il confirmé. Porte-drapeau de la délégation française aux Jeux d'été de Tokyo en 2020 ? « Ce n'est pas de mon ressort », a souri Estanguet.

Mais il souhaite clairement impliquer davantage le perchiste dans l'organisation des Jeux parisiens : « J'ai envie de continuer à travailler avec Renaud parce qu'il a toujours répondu présent », a-t-il insisté. Le champion olympique 2012 a notamment participé, à Paris, aux deux dernières journées olympiques organisées par le COJO et le CNOSF.

publié le 4 septembre 2019 à 23h04
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