L'ÉQUIPE

La carte bancaire plutôt que le ticket de métro pendant les JO

Tony Estanguet, patron du COJO, et Laurent Mignon, président du directoire de BPCE, lors de la signature du contrat de partenariat le 13 septembre 2018. (Ph. Millereau/Philippe Millereau/kmsp/paris 20)
Tony Estanguet, patron du COJO, et Laurent Mignon, président du directoire de BPCE, lors de la signature du contrat de partenariat le 13 septembre 2018. (Ph. Millereau/Philippe Millereau/kmsp/paris 20)

Visa et BPCE, partenaires respectivement du CIO et du COJO, annoncent mercredi leur alliance pour simplifier les transports et les achats pendant les Jeux de Paris 2024.

ma liste
commenter
réagir

C'est un mariage de raison entre deux partenaires des Jeux de Paris 2024, le Français BPCE et l'Américain Visa. Objectif : faciliter les transports et les paiements des spectateurs et des délégations pendant les Jeux de la 33e olympiade à Paris mais aussi dans les villes qui accueillent les épreuves comme Marseille (voile). « Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont une occasion unique pour faire un bond en avant en matière de paiement et de mobilité », explique Jean-Yves Forel, directeur général de BPCE.

L'ÉQUIPE

Premier partenaire premium du comité Paris 2024, le groupe bancaire BPCE veut lui aussi laisser « un héritage pour améliorer le quotidien des Français », poursuit le dirigeant. Avec sa filiale Natixis Payments, il va travailler avec Visa, partenaire mondial du CIO jusqu'en 2032, pour simplifier l'usage des transports en commun et des paiements sur les sites des Jeux. Une task-force commune d'une vingtaine de personnes va ainsi être créée pour plancher sur les technologies nouvelles dans les cinq ans qui viennent.

Plus de 250 millions de transactions attendues au cours des JO 2024

Les deux sponsors ont réalisé un test grandeur nature lors de la phase de poules de la Coupe du monde féminine en France (9 au 20 juin dernier) en proposant des paiements sans contact via les cartes bancaires, smartphones, bracelets et autre objets connectés. Lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012, les millions de touristes avaient déjà circulé dans la capitale britannique grâce à leurs carte et leur smartphone ; Tokyo devrait aussi généraliser la pratique de "l'open payment".

À l'été 2024, treize millions de personnes sont attendues en France qui, à raison de quatre à cinq paiements quotidiens sur les quatre jours d'un séjour moyen, devraient effectuer plus de deux cent cinquante millions de transactions. Pour que le ticket de bus, de métro ou de tram disparaisse complètement, les deux partenaires devront nouer des partenariats avec les opérateurs comme la RATP à Paris. « Nous travailler en étroite collaboration avec le COJO », précise Jean-Yves Forel. Un premier pas.

publié le 18 septembre 2019 à 16h56
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte