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Kim Clijsters (de retour en 2020) : « Envie de me lancer un défi »

Kim Clijsters en janvier lors du dernier Open d'Australie. (P.Lahalle/L'Equipe)
Kim Clijsters en janvier lors du dernier Open d'Australie. (P.Lahalle/L'Equipe)

Dans un entretien accordé au site de la WTA, la Belge Kim Clijsters (36 ans) raconte le processus qui a créé les conditions de son deuxième come-back, prévu pour 2020.

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SUR SES MOTIVATIONS

« Je n'ai pas envie de prouver quoi que ce soit, j'ai juste envie de me lancer un défi. Et j'ai envie d'être forte. Certains de mes amis pourraient se dire : « J'ai envie de courir le marathon de New York avant d'avoir 50 ans. » Moi, j'adore toujours jouer au tennis. Si quelqu'un me demande d'aller taper des balles, notamment lors d'un tournoi des Légendes, je suis la première à dire oui. Je peux taper avec n'importe qui. Maintenant, la question est : vais-je être capable d'élever mon jeu à un niveau suffisant, tout du moins au niveau que je souhaite ? »

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JOUEUSE ET MÈRE DE FAMILLE

« Ça fait deux ans que j'y pense de manière occasionnelle. Mais je finissais par me dire que c'était impossible. Ma vie est désormais à la maison et mes enfants, surtout le petit dernier (Blake, 2 ans), ont besoin de moi. Je ne voyais pas comment le tennis pouvait occuper une part de ma vie. Mais on a profité d'un voyage (à l'Open d'Australie, en janvier) pour en parler avec les enfants et Jada (son aînée, 11 ans) a aimé l'idée.»

LE PLEIN D'ÉNERGIE

« Depuis la naissance de Blake, j'étais revenue en salle de gym mais pas de manière constante. J'y allais quand j'avais le temps ou quand les enfants étaient à l'école. Ces derniers mois, j'y suis allée davantage et ça a été dur. Mais, depuis six mois, j'ai plus d'énergie en moi que j'en ai eu depuis deux ans. Je m'occupe de mon corps et c'est quelque chose que j'avais eu tendance à oublier. Donc, même si ce come-back n'aboutit pas, il m'aura au moins permis de revenir dans une routine positive. Maintenant, je vais voir si mon corps m'autorise ce retour sur le circuit. »

LE BONUS DES WILD CARDS

« Je vais rester très flexible sur mon programme, qui, de toute façon, ne sera pas chargé. Je ne veux pas que ma vie de famille soit bouleversée. Je serai juste un peu plus absente. Je ne connaissais pas le système qui veut que le fait d'avoir gagné des Grands Chelems et d'avoir été numéro 1 mondiale permet de demander des wild cards. C'est définitivement un gros bonus pour moi. Ça a facilité mon choix. Si j'avais été obligée de disputer un nombre minimum de tournois, je n'aurais pas franchi le pas. Je verrai si je demande une wild card dès janvier. Mais je ferai d'abord un point en décembre pour savoir si je me sens, ou pas, au point où je veux être. »

publié le 12 septembre 2019 à 16h45 mis à jour le 12 septembre 2019 à 18h30
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