Cette saison 2019, Belinda Bencic a trouvé sa principale victime : Naomi Osaka. Comme à Indian Wells et à Madrid, la Suissesse a dominé la numéro 1 mondiale (7-5, 6-4 en 1h28). Même si la Japonaise semble avoir retrouvé le moral cet été, son physique n'est pas apparu à la hauteur pour espérer perturber la 12e mondiale, trop régulière et précise dans ses zones dans des conditions indoor en raison de la pluie. Est-ce une gêne au genou gauche ? Peut-être. Elle portait une genouillère et a fait appel à la kiné et au médecin à 7-5, 3-2 (break). Très souvent en retard, elle n'a pas pu rivaliser avec Belinda Bencic malgré un débreak à 2-1 au premier set et un service qui lui a donné beaucoup de points gratuits.
À l'échange, elle a été dominée en permanence. Avec sa longueur de balle, ses prises de balle précoces, sa qualité de revers et sa capacité à attaquer chaque deuxième balle, la 12e mondiale a complètement pris à la gorge son adversaire, trop lente pour faire parler sa puissance et lui proposer une réponse cohérente. Très solide (29 coups gagnants, 12 fautes directes), elle s'est logiquement qualifiée pour son deuxième quart de finale à l'US Open (le précédent en 2014). Naomi Osaka, elle, perd gros : son titre et sa première place mondiale qui revient à Ashleigh Barty, elle aussi éliminée à ce stade par la Chinoise Qiang Wang.