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La Formule E se prépare à sa sixième saison

Le double champion de FE Jean-Eric Vergne (DS Techeetah), en piste hier à Valence. (Joe Portlock/DR/FE Media)
Le double champion de FE Jean-Eric Vergne (DS Techeetah), en piste hier à Valence. (Joe Portlock/DR/FE Media)

Les 24 pilotes de Formule E ont participé, durant trois jours à Valence (Espagne), à une dernière séance d'essais commune avant le premier e-Prix, le 22 novembre à Riyad.

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Pour la première fois de son histoire entamée en 2014, le championnat international de Formule E - les monoplaces 100 % électriques - accueillera un plateau complet de douze équipes cette saison, avec l'arrivée du team Porsche et l'engagement officiel de Mercedes (qui prend la place de HWA, son écurie privée associée). Les 24 pilotes inscrits se sont retrouvés pendant trois jours (mardi, mercredi et vendredi) sur la piste de Valence, en Espagne, pour une séance d'essais commune avant que chacun ne termine de son côté la préparation de la première manche (deux courses dans le week-end), les 22 et 23 novembre dans les faubourgs de Riyad, la capitale de l'Arabie Saoudite.

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Peu de changements sont visibles sur les monoplaces de Génération 2, au châssis Dallara-Spark identique, mais chacun a tout de même homologué un nouveau groupe propulseur (moteur électrique, boîte de vitesses et inverteurs) et peaufiné son implantation dans la voiture. Ces essais de Valence ont donc été l'occasion de valider la performance et la fiabilité de l'ensemble - les équipes sont par ailleurs limitées à quinze journées d'essais avant le début de saison.
Nissan e.dams, notamment, a été contraint de revenir à un moteur unique (au lieu de deux) et la course contre-la-montre entamée au début de l'été - avec l'arrivée des nouvelles pièces en septembre, seulement _ semble de ce point de vue gagnée. « Mais on verra à Riyad ! » lançait Sébastien Buemi, tout sourire.

Les douze équipes de la saison 6
DS Techeetah : Jean-Eric Vergne (FRA, 56 courses disputées, 8 victoires) ; Felix Antonio da Costa (POR, 54 courses disputées, 2 victoires)Team Audi : Lucas di Grassi (BRE, 58, 10) ; Daniel Abt (ALL, 58, 2)BMW i Andretti : Alexander Sims (GBR, 13) ; Maximilien Gunther (ALL, 10)Virgin Racing-Audi : Sam Bird (GBR, 58, 8) ; Robin Frijns (HOL, 35, 2)Geox Dragon : Brendon Hartley (NZL, 0) ; Nico Müller (ALL, 0)Mahindra : Jérôme d'Ambrosio (BEL, 58, 3) ; Pascal Wehrlein (ALL, 12)Mercedes EQ : Stoffel Vandoorne (BEL, 13), Nick De Vries (HOL, 0)Nio Formula E Team : Ma Qinq Hua (CHI, 9) ; Oliver Turvey (GBR, 47)Nissan e.Dams : Sébastien Buemi (SUI, 56,13) ; Oliver Rowland (GBR, 14)Jaguar Racing : Mitch Evans (NZL, 37, 1) ; James Calado (GBR, 0)Porsche : André Lotterer (ALL, 25) ; Neel Jani (SUI, 2)Venturi FE-Mercedes : Felipe Massa (BRE, 13) ; Edoardo Mortara (SUI, 22, 1 v.).(entre parenthèses : la nationalité du pilote, son nombre de courses disputées, son nombre de victoires).

Deux simulations de course ont aussi permis d'observer la concurrence - « on a pu voir des choses... », admettait Xavier Mestelan-Pinon, le directeur de DS Performance, l'équipe française championne en titre avec DS-Techeetah. Le double champion (2018 et 2019) Jean-Eric Vergne, pour sa part, « sentait un peu moins la voiture sur ce genre de circuit mais il est très atypique par rapport aux pistes en ville que nous utiliserons le reste de l'année. En règle générale, je pense que notre préparation jusque-là s'est mieux passée que l'an dernier : nous avons une meilleure compréhension de l'auto et une idée plus précise de là où nous voulons aller ».

Les débuts publics du team Porsche furent un peu plus erratiques avec deux sorties de route pour Neel Jani et André Lotterer, transfuge de DS-Techeetah. Mais dans l'ensemble, ces trois jours d'essais furent productifs.

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La principale modification de cette sixième saison de Formule E est, de toute façon, d'ordre sportif. Chaque minute entamée en piste derrière une voiture de sécurité ou un full course yellow (drapeau jaune sur l'ensemble du circuit et vitesse réduite) entraînera une diminution de 1 kWatt/heure sur l'énergie disponible dans les batteries, sans réduction du temps de course (45 minutes + 1 tour). Cela devrait redonner de l'intérêt à la fin des e-Prix car, derrière une voiture de sécurité, les pilotes ne pourront plus économiser leurs batteries autant qu'auparavant et n'auront plus la possibilité de terminer la course sans se préoccuper de la gestion de leur énergie s'ils veulent aller au bout.

Les quatorze courses de 2019-2020
22 et 23 novembre : Ad Diriyah (Arabie Saoudite), 2 courses18 janvier : Santiago (Chili)15 février : Mexico (Mexique)29 février : Marrakech (Maroc)21 mars : Sanya (Chine)4 avril : Rome (Italie)18 avril : Paris 3 mai : Séoul (Corée du Sud)6 juin : Djakarta (Indonésie)21 juin : Berlin (Allemagne)11 juillet : New York25 et 26 juillet : Londres (Angleterre), 2 courses


Cette mesure, estiment les équipes, devrait redonner son plein intérêt à la gestion des batteries et de l'énergie électrique. Par ailleurs, l'augmentation de 10 kWatts de la puissance temporairement disponible durant l'utilisation du mode attaque en course (235 kWatts au lieu de 230 pendant le reste de l'épreuve) devrait aussi plus favoriser les dépassements selon les équipes.

publié le 18 octobre 2019 à 18h02 mis à jour le 18 octobre 2019 à 19h36
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