Régulièrement annoncé en voie de disparition, le combiné résiste encore. Très appréciée des skieurs pour son exigence technique (une manche de vitesse puis une manche de slalom) l'épreuve ne suscite pas autant d'enthousiasme chez les diffuseurs car elle exige beaucoup de temps d'antenne.
Mais cette discipline qui sourit souvent aux Français (Alexis Pinturault est champion du monde en titre et a remporté trois fois le globe de combiné en Coupe du monde) sera bien au programme de la Coupe du monde 2019/2020, et bien sûr des prochains Mondiaux (2021) et Jeux olympiques (2022). Cet hiver, quatre épreuves auront lieu chez les femmes (Val d'Isère, Altenmarkt, Crans-Montana, La Thuile) et trois chez les hommes (Bormio, Wengen, Hinterstoder).
L'ordre de départ en slalom bouleversé
Avec un changement de taille, annoncé lundi par la Fédération internationale de ski. La manche de vitesse (super-G ou descente) ouvrira toujours la journée du combiné. Mais pour la manche de slalom qui la termine, l'ordre des départs sera désormais identique au classement de la manche de vitesse.
Ainsi les plus rapides en super-G ou descente partiront en premier en slalom, avec une neige en parfaite condition. Et les moins rapides en vitesse partiront donc tout à la fin du slalom, contrairement au règlement précédent, dit du Top 30 inversé, utilisé aussi lors des courses de géant et de slalom.
De quoi relancer le suspense et offrir aux descendeurs un bel avantage face aux skieurs issus des disciplines techniques ? Le slalomeur Julien Lizeroux a déjà donné son avis sur Twitter, évoquant une « vaste blague ». On saura bientôt si ce nouveau règlement lui donne raison.