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Sur 25 rencontres disputées en Championnat entre les deux équipes, le LOU n'en a remporté qu'une seule au Michelin, lors du premier affrontement entre les deux équipes, en mars 1933 (9-8). Depuis, l'ASM reste sur 11 victoires d'affilée à domicile (92 %). La statistique globale plaide d'ailleurs largement en faveur de Clermont qui a remporté 16 des 25 duels (64 %). Une seule fois (en 2016) depuis sa remontée dans l'élite, le LOU est passé près de l'exploit puisque c'est Morgan Parra qui avait permis à l'ASM de l'emporter (16-13) sur un drop claqué après que la sirène avait retenti.
81
Le nombre de points encaissés par Lyon, soit une moyenne d'à peine 11,5 par rencontre, la plus faible de toutes les équipes du Top 14. Il faut remonter à la saison 2011-2012 pour trouver trace d'une meilleure défense après sept journées (Clermont et Toulon). Le LOU ne concède ainsi que très peu d'essais à ses adversaires (5, soit 0,7 de moyenne), mais se montre surtout intraitable loin de ses bases : 26 points en deux matches (13 de moyenne), dont 2 malheureux essais. Et lorsque l'on sait que l'ASM n'occupe que la 9e place au classement des attaques à domicile, on peut imaginer où se trouve l'une des clés du match.
92
Le pourcentage de ballons pris en touche par Clermont après sept journées, le plus élevé du Top14, privilège naguère réservé aux Lyonnais (87 % la saison passée). L'ASM est surtout efficace sur ses propres lancers, mais dispose d'un contre nettement moins souverain (1 prise en moyenne). La variété des sauteurs est un réel atout puisque Alexandre Lapandry, Judicaël Cancoriet et Paul Jedrasiak figurent dans le Top 15. Avec des garçons tels que Dylan Cretin et bien sûr Julien Puricelli, les Lyonnais disposent néanmoins des moyens de contrarier l'alignement auvergnat.
publié le 20 octobre 2019 à 12h24