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Sébastien Vahaamahina : « On va entrer dans Les détails la semaine prochaine »

Sébastien Vahaamahina et les Bleus peaufinent leur préparation avant leur entrée dans le Mondial face à l'Argentine le 21 septembre. (A. Mounic/L'Équipe)
Sébastien Vahaamahina et les Bleus peaufinent leur préparation avant leur entrée dans le Mondial face à l'Argentine le 21 septembre. (A. Mounic/L'Équipe)

Le deuxième-ligne des Bleus, Sébastien Vahaamahina, explique que les entraînements restent axés sur le physique, à onze jours de France-Argentine.

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« Comment se déroule votre deuxième journée au Japon ?
On essaie de s'adapter. Pour l'instant, on résiste. C'est dur de ne pas dormir. C'est bien de sortir un peu, de ne pas trop se poser sur le lit. Et on découvre le Japon, la météo surtout, avec la chaleur.

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Être au Japon, on franchit une étape, on se dit qu'on est à la Coupe du monde ?
Oui ; on était focalisé sur la prépa, la prépa... Le fait d'être ici, on est plus focus sur les matches, l'Argentine et les autres.

Le Japon, c'est un pays que vous connaissiez ?
Pas du tout.

« Je suis frappé par le respect des Japonais. On n'est pas comme ça du tout, en France. C'est cadré, ça file droit ; ça fait peur, parfois »

Un pays qui vous tentait ?
Non plus. Mais je m'y arrêtais parfois en allant en Nouvelle-Calédonie, sans me dire qu'un jour j'y ferai quelque chose. Je suis frappé par le respect des Japonais. On n'est pas comme ça du tout, en France. C'est cadré, ça file droit ; ça fait peur, parfois (rires).

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On est à douze jours de France - Argentine...
On va entrer dans les détails la semaine prochaine, mais on est encore sur le physique dans les lancements de jeu. La semaine prochaine, on parlera de stratégie et d'attitude au combat.

Les changements de règles en mêlée modifient quelque chose pour les joueurs du cinq de devant ?
Au début, on a essayé de comprendre la règle et on s'y est vite fait dans les matches de préparation. Pour les deuxième-ligne, ça n'a rien changé ; pas comme pour les piliers et le talonneur.

Vous êtes arrivés dimanche soir, vous n'avez rien vu de Tokyo avant d'arriver dans une ville en montagne. Vous vous attendiez à ça ?
Non, je ne savais pas. On va où on nous dit. Maintenant qu'on y est, oui, sur un jour de repos, on ira voir Tokyo. Mais ici ça me va bien, avec la forêt. On peut aller au mont Fuji mais en en téléphérique, pas à pied.

Il n'y a que deux vrais deuxième-ligne dans les 31, avec Bernard Le Roux et Arthur Iturria pour couvrir le poste. Ça change quelque chose ?
Non. Arthur et Bernard sont capables d'assurer.

Mais qui est votre doublure à droite ?
Paul (Gabrillagues).

Oui, mais si vous jouez ensemble (pas contre l'Argentine, où Gabrillagues sera suspendu), qui s'y collera ?
Eh bien, l'un ou l'autre.

Est-ce un confort de partir à la Coupe du monde en étant titulaire ?
Pfff, titulaire... Je n'ai pas envie d'entrer dans cette zone. Je suis sur mes gardes, à tout moment je me dis que je vais être remplaçant ou hors groupe. À l'annonce de la liste, j'étais inquiet, j'avais un doute, car je ne m'étais pas entraîné la dernière semaine.

Vous vous imaginez jouer les deux matches en quatre jours face aux États-Unis et aux Tonga ?
C'est possible, si entre les deux matches je ne fais rien que de la récupération ; il me faudrait juste un peu d'explosibilité pour faire repartir les jambes. On n'en a pas du tout parlé, mais je pense que c'est possible. Je l'ai déjà fait, en Coupe du monde des moins de 20 ans. »

publié le 9 septembre 2019 à 11h10
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