Ce vendredi soir, à 20 h 45 heure française, après une semaine à Trévise où l'ailier Jack Nowell s'est fait opérer en urgence de l'appendicite, les Anglais reçoivent l'Italie à Newcastle. Ils rallieront dimanche Miyazaki, sur l'île de Kyushu au sud du Japon, où leur sélectionneur Eddie Jones a ses habitudes puisque c'est là qu'il organisait la plupart des rassemblements des Brave Blossoms entre 2012 et 2015. Petite originalité : trois des vingt-trois joueurs de la feuille de match, ce soir, ne font pas partie du groupe des 31 d'Eddie Jones.
La première titularisation de Joe Marchant au centre semble indiquer que Henry Slade et Jonathan Joseph ne sont pas tout à fait remis de leurs blessures (Slade n'aura pas disputé un seul des quatre matches de préparation) et que le staff a choisi de préserver Manu Tuilagi et Elliot Daly. Maro Itoje et George Kruis ont aussi été gardés au chaud, laissant la place sur le banc à Charlie Ewels et Matt Ksevic qui ne seront pas non plus du voyage.
Samedi, pendant que les Etats-Unis se déplacent chez leurs voisins canadiens, les Tonga vont se frotter à une grosse équipe des All Blacks à Hamilton, un test grandeur nature avant d'ouvrir leur Coupe du monde face aux Anglais à Sapporo.
Quant aux Pumas, qui se préparent à Sydney, en Australie, depuis le 30 août, ils disputeront la nuit prochaine un match amical contre le club de Randwick où ont évolué des Wallabies prestigieux comme David Campese, George Gregan ou Mark Ella. C'est la deuxième fois de l'histoire que Randwick est opposé à une sélection nationale. En 1988, ce club avait perdu contre les All Blacks devant des tribunes pleines à craquer avec, au poste de talonneur, face au terrible Sean Fitzpatrick, un joueur de second rang devenu un des plus grands entraîneurs du monde : Eddie Jones.