L'équipe d'Irlande s'apprête à revenir à Chiba, dans la banlieue de Tokyo, là où elle avait établi son premier camp de base avant le début de la Coupe du monde. Que s'est-il passé entre-temps ? Les hommes de Joe Schmidt se sont qualifiés pour les quarts de finale mais ont perdu contre le Japon.
« Tout n'a pas été parfait, a convenu le demi d'ouverture Johnny Sexton. Mais c'est marrant que certaines personnes aient essayé de comparer notre premier tour avec celui de 2007 (l'Irlande avait échoué à se qualifier). Il y a eu pas mal de négativité et cela nous a étonnés. À part une heure contre le Japon, j'ai trouvé que nos matches étaient conformes à notre plan. Nous savions que le Japon avait une équipe dangereuse et ça s'est encore confirmé dimanche contre l'Écosse. »
« Nous sommes vraiment confiants sur notre feuille de route jusqu'ici. Ce qui est vraiment bien, c'est que nous arrivons en quart de finale sans blessé (seul le troisième-ligne Jack Conan a dû rentrer au pays, il y a trois semaines, et il reste la menace d'une suspension pour le centre Bundee Aki, expulsé contre les Samoa). Il y a quatre ans, nous avions perdu plusieurs joueurs majeurs et je me souviens de séances d'entraînement avant le quart de finale avec notre vidéaste qui nous donnait la réplique. Ce n'était pas idéal (sourire). »
Le stratège irlandais aborde donc avec une certaine confiance le quart de finale contre la Nouvelle-Zélande, samedi à Tokyo : « Ils sont bien entendu les favoris mais le fait de les avoir battus (deux fois ces trois dernières saisons) doit nous aider à y croire. »