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André Boniface (à gauche) contre la Nouvelle-Zélande. (DR/DR / Collection L'Équipe)

Diaporama : la carrière d'André Boniface en images

André Boniface (à gauche) contre la Nouvelle-Zélande. (DR/DR / Collection L'Équipe)

Diaporama : la carrière d'André Boniface en images

André Boniface (à gauche) contre la Nouvelle-Zélande. (DR/DR / Collection L'Équipe)

Décédé lundi 8 avril, à l'âge de 89 ans, André Boniface était une légende du Stade montois. Un joueur hors du commun qui a marqué l'histoire du rugby français. Rétrospective de sa carrière en images.

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(Jean-Marc Pochat/L'Équipe)
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Landes of Brothers
Né en 1934 à Montfort-en-Chalosse (Landes), il débute à l'US Dax en 1951, avant de rejoindre le rival du Stade montois la saison suivante. Évoluant au centre ou sur une aile, André Boniface (à gauche) devient un pilier du club jaune et noir. Finaliste du Championnat de France en 1953, il est rejoint par son frère Guy (à droite) en 1957.

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Hiver 54
À 19 ans, « Boni » connaît son baptême avec le quinze de France au Tournoi des Cinq Nations 1954. Auteur du seul essai du match contre l'Angleterre, il permet aux Français de remporter pour la première fois la compétition, à égalité avec les Anglais et les Gallois. La même année, il est dans le quinze qui remporte une première victoire historique contre la Nouvelle-Zélande (3-0).

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Centre névralgique
Il est au centre de la période faste des Montois qui incarne la domination du Sud-Ouest sur le rugby français. Il échoue une deuxième fois en finale du Championnat (1959) avant de glaner trois Challenge Yves du Manoir (1960 à 1962). Lors du deuxième sacre contre Béziers, il inscrit 14 des 17 points de Mont-de-Marsan.

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Coqs en stock
André Boniface lors de la première tournée du XV de France en Nouvelle-Zélande en 1961. Une carrière avec le maillot tricolore pavée de succès avec quatre autres titres au Tournoi des Cinq Nations (1955, 1959, 1960 et 1962). En douze ans, il apparaît 48 fois avec le maillot tricolore pour un total de 44 points.

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Emporté par la foule
« Boni », sur les épaules des supporters montois, vient de remporter son seul et unique titre de champion de France, le 2 juin 1963 au Stade Lescure de Bordeaux. Il est le héros de cette finale 100 % landaise contre l'US Dax avec un drop et une pénalité dans une courte victoire 9-6.

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Des étoiles dans les yeux
Il serre la main de Jacques Chaban-Delmas, maire de Bordeaux et futur Premier ministre, après le titre de Champion de France. La saison suivante, il atteint avec le Stade montois la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions (qui se joue sans les nations britanniques et irlandaise). Les montois échouent contre les Roumains du Grivita Rosie Bucarest (10-0).

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Le Bouclier est bouclé
André brandit le bouclier de Brennus à côté de son frère. Le centre est au sommet de sa carrière dans un club qu'il quitte en 1972 après vingt ans de bons et loyaux services.

(DR/L'Équipe)
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Mauvaise passe
Un fait de jeu - une passe - va faire basculer sa carrière : face au pays de Galles, le XV de France mène mais Jean Gachassin manque sa passe vers André Boniface. Stuart Watkins (n°14) en profite et intercepte. Sur la photo, Les frères Boniface et Jean Gachassin (à droite) sprintent derrière Watkins. Les Bleus sont battus 8-9. Les trois seront virés de l'équipe. Les frères Boni jouent ce jour-là leur dernier match international. « Virer trois joueurs après une passe interceptée, c'est unique. En fait, ça n'avait rien à voir avec la passe, a déclaré le mythique n° 12 du Stade à L'Équipe en 2016. C'était un ras-le-bol des sélectionneurs à notre égard. Ils ne nous supportaient plus », regrette-t-il dans nos colonnes.

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Un vide immense
Guy (à gauche) et André (à droite), ici avec Christian Darrouy, auront une relation forte tout au long de leur vie. Mais la carrière du petit frère d'André s'arrête brusquement, le 1er janvier 1968, après un accident de voiture dans les Landes, il décède à 30 ans. La mort tragique de celui que l'on surnomme « la Souris » laisse un vide immense dans le coeur d'André.

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Frères d'armes
Les Boni forment une paire de trois-quarts centre redoutable. Avec le quinze de France, ils connaîtront leur première association en tant que titulaires face au pays de Galles en 1965. Le plus jeune inscrit deux essais dans une victoire étincelante 22-13.

(C. Denys/L'Équipe)
(C. Denys/L'Équipe)

Succession
Après une première expérience d'entraîneur-joueur de 1969 à 1972, il prend sa retraite des terrains. Il revient en 1977 pour une ultime saison sur les bancs de touche avec le Stade montois au cours de laquelle les Landais se font éliminer en 16es de finale du Championnat de France. Dépositaire du French Flair, le Montois se retrouvait dans les qualités de certains de ses successeurs comme Philippe Sella (à gauche, ici avec Franck Mesnel) après un match du quinze de France en 1992.

(R. Perrocheau/L'Équipe)
(R. Perrocheau/L'Équipe)

Boni Rugby Club
André Boniface se tient devant l'enceinte du Stade montois qui porte le nom de son frère : Stade André-et-Guy-Boniface. Il s'est éteint, lundi 8 avril, à l'âge de 89 ans.

publié le 8 avril 2024 à 15h52 mis à jour le 8 avril 2024 à 19h23
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