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David Ortiz, sélectionneur des Bleues avant la finale face à l'Angleterre : « Il faut garder nos intentions ! »

David Ortiz (à g.) accompagné de la co-sélectionneuse Gaëlle Mignot. (P. Lahalle/L'Équipe)
David Ortiz (à g.) accompagné de la co-sélectionneuse Gaëlle Mignot. (P. Lahalle/L'Équipe)

Le sélectionneur du XV de France féminin, David Ortiz, souhaite que son équipe garde le cap et sa bonne dynamique dans cette « finale » du Tournoi face à l'Angleterre (samedi, 17h45).

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« Vous avez procédé à seulement quelques changements dans votre quinze de départ pour la « finale » du Tournoi face à l'Angleterre (samedi 17h45, à Bordeaux). Pouvez-vous expliquer ces choix ?
Nous avons souhaité garder de la continuité, mais aussi garder un équilibre pour l'ensemble de la rencontre à venir. Anne-Cécile Ciofani et Chloé Jacquet auront leur rôle de finisseuses. Nous avons décidé de faire confiance à des joueuses qui ont l'habitude de ses événements. Pour Gaëlle Hermet (titulaire en troisième-ligne) notre objectif est de réaliser la composition d'équipe la plus complémentaire par rapport au début et à la fin de la rencontre. Le choix de Gaëlle est justement une question d'équilibre. C'est cet équilibre et cette complémentarité qui doivent nous permettre d'aller au bout. Nous essayons d'inscrire les joueuses sous différents statuts. Notre adaptation constante est intégrée à notre démarche. On veut une équipe qui s'adapte constamment. On veut aussi créer de l'émulation, constamment. C'est notre ligne directrice.

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« Le stade (de Bordeaux) qui sera plein, sera un atout. (...) Nous avons l'expérience de Twickenham l'an dernier. Ça doit nous donner un supplément d'âme. »

Comment battre les Anglaises qui sont invaincues depuis la dernière Coupe du monde et que l'équipe de France n'a plus battues depuis le Tournoi 2018 ?
Il faut maintenir notre philosophie de jeu, garder notre cap. Le souci du détail sera très important. La discipline également. Mais nous allons nous concentrer sur ce qu'on sait faire. Il faut de la continuité. C'est par ce jeu qu'on avancera. On ne redoute pas la densité des Anglaises. Nous savons que nous aurons face à nous la meilleure équipe du monde. C'est un challenge. Mais nous sommes sûres de nos forces aussi. On va s'appuyer dessus. On doit garder nos intentions et nos convictions jusqu'au bout. Nos joueuses sont prêtes, impliquées à 200 %. Nous avons travaillé en conséquence. Le stade qui sera plein (22 000 places ont déjà été vendues) sera un atout. Nous sommes habituées à jouer dans des stades pleins, nous avons l'expérience de Twickenham l'an dernier. Ça doit nous donner un supplément d'âme.

Avez-vous évoqué avec le staff de l'équipe de France masculine ce dernier match ? En 2022, les Bleus avaient réalisé le Grand Chelem en battant l'Angleterre lors de l'ultime journée du Six Nations (25-13).
Nous n'avons pas forcément évoqué ce dernier match, mais plus le process qui doit nous amener à réaliser le Grand Chelem. Quand nous avons pris le projet en 2023, le staff des Bleus avait déjà un vécu de quatre ans. À leur contact, cela a facilité la mise en place de notre projet, même si le contexte et l'environnement étaient différents. Aujourd'hui, on se construit. On échange avec les différents staffs des équipes de France. Ce partage d'expérience nous apporte forcément. Maintenant, notre objectif est que les six semaines que nous venons de passer avec les filles aboutissent au meilleur match possible pour remporter ce titre. »

Marine Ménager (ailière des Bleues) : « On veut des titres »
« Nous sommes excitées et nous avons hâte d'être à samedi. Nous sommes prêtes. Physiquement et dans la tête. On ne cherche pas à oublier les défaites passées. On a tiré des leçons. Mais le plus important est de se concentrer sur nous, sur la gestion de nos émotions. Il faut se lâcher ! On voulait s'offrir une finale, c'est fait. On est surtout focus sur ce Grand Chelem. On veut remporter des titres. On ne se préoccupe pas de l'adversaire, même si battre les premières mondiales, c'est idéal. Je pense que le public aura une énorme importance. Avec 22 000 personnes derrière toi, tu te sens plus forte ! »
publié le 25 avril 2024 à 14h23
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