« Cette médaille, c'est une surprise pour vous ?
Bien sûr, même s'il avait bien travaillé. C'est un garçon très assidu à l'entraînement mais qui doit encore s'améliorer à côté. Ça n'était pas simple déjà de passer les séries, il s'en est bien sorti. Ensuite, en finale, il faut être un guerrier. C'est tout à son honneur, il a pris la finale comme il fallait. Il avait une bonne ligne d'eau, il était bien entouré et il a parfaitement mené sa course. Après, c'est la volonté, la détermination et l'entraînement.
Que lui avez-vous dit avant la course ?
Je lui ai dit qu'il n'avait rien à perdre, que c'était une belle occasion. Il était décontracté, ça allait bien. Maintenant, on verra la prochaine fois. Il y a un truc qui s'appelle la confirmation et c'est le plus dur.
Enchaîner eau libre et bassin, ça n'est pas un problème ?
Non, la preuve. Quand tu répètes toute l'année les choses, quand ton corps est habitué à souffrir et à passer au-dessus de la douleur, ça passe. Il faut juste bien récupérer et le faire intelligemment. Ici, les staffs sont super, massage, récup, bain froid, c'est parfait.
Qu'est-ce que l'eau libre peut apporter au bassin ?
Je suis persuadé que quand tu fais de l'eau libre, tu es meilleur en bassin. L'eau libre, c'est très dur, tu prends des coups, tu as des vagues, il fait froid. Quand tu reviens en bassin, tu es dans ton salon. Aujourd'hui, en eau libre, on a tous les meilleurs nageurs de demi-fond, ça n'est pas par hasard.
Il a joué aujourd'hui de son point fort, sa pointe de vitesse. Où peut-il progresser ?
Il a une belle marge de progression, il faut qu'il prenne de la puissance et donc encore de la vitesse. Mais le plus important, c'est d'être sérieux. Ça ne tient qu'à lui, il a les clés en mains. S'il veut être encore plus fort, il peut. »