Le contrôle, ce n'est pas son truc. En pleine période de travail, Maxime Grousset a essayé de gérer son effort lors de la première journée du Giant Open. Pour son retour à la compétition, le Néo-Calédonien savait qu'il avait un gros menu, dimanche à Nice, avec trois 100 m papillon. Le matin, en séries, il est sorti de l'eau la mine contrariée avec un chrono loin de ses standards (52''65). « Moyen. C'est la période qui veut ça, a-t-il essayé de tempérer. Je me suis senti à l'aise sur le premier 50, j'ai voulu réaccélérer, ça ne marche pas trop encore. »
Dans l'après-midi, ce n'était toujours pas ça avec un 52''59 en demi-finales. Une petite heure plus tard, le champion du monde 2023 de l'épreuve a montré un autre visage. Même s'il s'est fait souffler la victoire par le Suisse Noè Ponti (51''37), le Français de 24 ans s'est lâché pour terminer 2e en 51''47 avec un premier 50 m en 23''92.
50 m papillon, 50 et 100m nage libre au programme
Même s'il ne fallait pas s'attendre à des bons chronos vu la période foncière qu'il vient d'encaisser, Grousset a passé un bon test. À la fin de la journée, il s'est montré satisfait du chrono et surtout de la manière : « Rien à voir (avec les deux courses précédents). J'ai vraiment apprécié ma course. Quand je me laisse aller, ça va beaucoup mieux. J'ai un peu de mal à contrôler, je préfère être dans l'action, dans le laisser-aller. J'ai voulu contrôler et ça ne marche pas forcément pour moi. » À son programme lors des trois prochains jours, il lui reste les 50 et 100 m crawl et le 50 m papillon.