L'ÉQUIPE

Michael Dubois : «La Suisse m'a plus aidé dans ma carrière que la France»

Michaël Dubois va débuter samedi dans l'organisation polonaise. (KSW- )   D.R
Michaël Dubois va débuter samedi dans l'organisation polonaise. (KSW- )   D.R

Salahdine Parnasse, champion intérimaire poids paille, n'est plus l'unique Français au KSW, l'organisation polonaise de MMA. Samedi, à Gdansk, Michael Dubois (26 ans, poids léger) y fera ses débuts. Mais sous les couleurs de la Suisse...

ma liste
commenter
réagir

Globe-trotter du MMA, Michael Dubois, vingt-six ans, a posé ses valises en Suisse après l'Angleterre, la Thaïlande, la Chine, l'Autriche... Ce père de famille, tombé dans le judo et le jiu-jitsu avant l'âge de raison, a ensuite exploré la « luta livre » et le muay thaï. Il va faire ses débuts au KSW, samedi soir, face à un combattant polonais.

L'ÉQUIPE

« Quand on cherche vos statistiques sur Internet on tombe sur un nombre de victoires différent selon les sites : vous avez 10 ou 9 victoires ?
C'est bien dix victoires et six défaites. Ils m'ont compté une défaite en kenpo comme un combat de MMA, donc ça devrait être cinq défaites. Mais peu importe.

Vous avez un modèle en MMA ?
Pour moi c'est Fedor Emelianenko. Je pense qu'il est dans l'esprit de beaucoup de combattants et d'amateurs de ce sport. J'aime beaucoup également Khabib Nurmagomedov.

Vous êtes un globe-trotter, comment vous retrouvez-vous au KSW ?
J'ai vécu trois ans en Thaïlande, j'ai combattu un peu partout en Asie, en Birmanie, en Chine, en Malaisie. J'ai fait un combat en Allemagne qui a fait un peu de bruit (victoire par K.-O. au premier round face à Mert Özyildirim, alors invaincu, ndlr). Les organisations européennes m'ont alors contacté.

L'ÉQUIPE

Le KSW est la meilleure organisation en Europe selon vous ?
En termes de médiatisation et de revenus pour les combattants c'est pour moi la meilleure avec les deux organisations russes, le M1 et l'ACC.

Vous avez signé pour trois combats : les bourses sont intéressantes ?
C'est intéressant, la bourse augmente à chaque combat. Je connais leurs moyens, je sais qu'ils peuvent donner plus mais ils veulent un peu de temps pour voir si leur investissement en vaut la peine. Après deux victoires je devrais avoir une opportunité pour la ceinture. Ensuite, on rediscutera les termes du contrat. Mais, plus que l'argent, c'est combattre qui m'intéresse. J'ai eu une année 2018 avec beaucoup d'annulations de combats. Cette année je suis en forme, préparé, j'ai envie de combattre.

« La confiance, c'est le résultat d'un travail quotidien, d'une discipline »

Votre adversaire, Leszek Krakowski, a un beau palmarès sur le papier avec douze victoires pour une défaite...
Les palmarès, on sait ce que c'est, certains sont doués pour choisir leurs combats. Mais chaque combat est différent. Je viens de mettre K.-O. au premier round la star du show auquel je participais. Pour être honnête, je pense qu'il aura besoin de plusieurs plans. Je ne vais pas dire qu'il est facile à combattre mais c'est un gars bagarreur, avec un jeu ouvert, qui fait pas mal d'erreurs.

Vous avez l'air très sûr de vous ?
Le combat fait partie de ma vie et cette confiance c'est le résultat d'un travail quotidien, d'une discipline.

Vous avez « Bad Boy » pour surnom. Vous en êtes un ?
(Rires.) Je suis toujours fair-play avec mes adversaires, je ne suis pas dans le trash-talking. Quand je combattais en MMA amateur, j'avais un seul short que j'aimais mettre, un short de la marque Bad Boy. Ce sont les Brésiliens de mon club qui m'ont surnommé comme ça. C'est resté.

Vous avez décidé de défendre les couleurs de la Suisse. Pourquoi ?
Le MMA en France est toujours illégal en compétition pour le moment. Vivant en Suisse, ayant fait ma carrière amateur en Suisse, ça a plus de sens pour moi. La Suisse m'a beaucoup plus aidé dans ma carrière que la France. »

publié le 17 mai 2019 à 18h13 mis à jour le 17 mai 2019 à 18h18
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte