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Guillaume Gille après le tirage au sort des JO de Paris : « Il faudra démarrer fort »

Guillaume Gille, le sélectionneur des Bleus, tenants du titre olympique, explique son choix d'avoir opté pour le groupe du Danemark pour la phase préliminaire des JO à Paris.

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« Sur l'estrade de la Maison du handball, ce mardi à Créteil, après avoir fait votre choix, vous avez dit avec un brin d'humour avoir tiré à pile ou face pour choisir le groupe dans lequel la France sera dans la phase préliminaire. Pourquoi le groupe B avec notamment le Danemark, votre éternel rival ?
Au-delà du trait d'humour, quand on voit la composition des poules, est-ce qu'il y a un chemin plus facile d'un côté ou de l'autre ? Ça nous fait affronter tout de suite le Danemark, la Norvège arrive juste derrière, les deux plus grosses cylindrées de ce groupe d'entrée. Donc on sait qu'il faudra démarrer fort. Et en même temps, on a peur d'affronter personne et en même temps, on redoute chaque équipe. Vous voyez bien que c'est cette compétition qui nous donne certainement le plateau le plus relevé de toutes les campagnes olympiques. Donc, on est confronté à un choix qui est un peu cornélien au final et on se donne l'impression d'avoir une influence sur le parcours que l'on va avoir alors que c'est quand même un truc qui est à vivre avec des bonnes équipes.

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« Derrière ça reste plus équilibré, plus abordable, alors que dans le groupe A, on a une très très grosse densité »

Vous avez dû vous faire des noeuds au cerveau avec Érick Mathé, votre adjoint ?
Oui, à partir du moment où on te donne l'opportunité de réfléchir à ce cas de figure, tu essaies de réfléchir aux conséquences, d'imaginer des résultats et des adversaires aussi potentiels. Entre à la fois la composition du groupe préliminaire, mais également aussi les potentiels croisements (pour les quarts). Dans ce moment-ci si spécial qu'est le quart de finale. Donc oui, on essaie de passer en revue toutes ces options-là et après, le choix s'est fait aussi au regard potentiellement de certains adversaires dans la poule B. Je n'ai pas besoin de perdre trop de mots sur le Danemark, mais derrière ça reste plus équilibré, plus abordable, alors que dans le groupe A, on a une très très grosse densité.

Même dans le groupe A la première place n'était pas garantie ?
Quelle que soit la composition des poules, on aurait joué ce groupe pour gagner des matches et pour trouver la meilleure position possible. Donc on ne va pas se perdre en conjectures. Ce que je retiens, c'est qu'au travers de ce tirage au sort, on pose les bases de notre parcours. Enfin, on arrive à mettre des équipes en face de ces premiers matches qui jalonnent aussi notre début de l'aventure olympique et qui va permettre aussi un travail beaucoup plus spécifique dans la préparation de ces JO.

Jouer les JO à la maison, pression ou plaisir ?
C'est une compétition à part et surtout une compétition que personne ne connaît. Donc ce sera un mélange de tout ça, mais avec l'idée de croquer à plein dedans, dans un événement qui est, qui sera unique et qui sera le seul dans cette configuration-là. Pouvoir vivre les jeux chez soi devant son public, c'est une chance. C'est une chance incroyable. Donc je le vois comme une incroyable opportunité aussi pour notre sport de montrer sa vitalité et pour l'équipe de France, de tout faire pour préparer au mieux cette compétition, pour y briller et la remporter ».

publié le 16 avril 2024 à 19h39 mis à jour le 16 avril 2024 à 22h01
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