Alors que la précédente génération tricolore s'était couverte d'or à l'Euro féminin des moins de 19 ans en 2017, l'équipe de France juniors a dû se contenter d'une décevante huitième place lors de l'édition 2019, remportée dimanche à Györ par la Hongrie, pays hôte de la compétition.
« Au regard du statut du handball français, cette place n'est pas satisfaisante et ce n'est pas ce que j'ambitionne, a convenu le sélectionneur Eric Baradat, ancien adjoint d'Olivier Krumbholz en équipe de France A. Mais elle correspond au niveau de performance de cette génération. Certaines ont des qualités physiques mais il faut ajouter l'activité mentale indispensable au haut niveau. »
Les Bleuettes terminent avec un bilan négatif de trois victoires pour quatre défaites. Au tour préliminaire, elles s'étaient imposées contre la Slovaquie (28-21) et la Slovénie (28-16) avant de tomber face à la Russie (24-30), ce qui les condamnait à un sans-faute au tour principal pour rejoindre les demi-finales.
Leurs espoirs de qualification se sont vite évanouis après la défaite contre le Danemark (22-23), suivie d'une victoire dans un match sans enjeu contre les Pays-Bas, futurs finalistes (31-28).
La première de Leynaud comme coach des gardiennes
Les Françaises ont ensuite perdu leurs deux matches de classement, très lourdement contre la Roumanie (27-37), puis de manière plus serrée face à l'Espagne (26-27).
Lilou Begon est la meilleure marqueuse tricolore du tournoi avec 29 buts en 7 matches.
Cet Euro était également la première compétition disputée par Amandine Leynaud en tant que coach des gardiennes, le métier auquel elle se destine pour sa reconversion. La championne d'Europe et du monde en titre, qui évoluait à domicile (elle joue à Györ, le triple champion d'Europe en titre), a accompagné ses homologues des Bleuettes bénévolement sur son temps libre, puisqu'elle a repris l'entraînement avec son club jeudi.