À Augusta, le Masters cache l'ambiance de crise du golf mondial

L'aura populaire et sportive du joyau d'Augusta peine à dissimuler l'état de santé préoccupant du golf mondial, fracturé par une guerre des circuits dont nul n'entrevoit l'issue.

Bryson DeChambeau a réussi une superbe première journée jeudi à Augusta, en ramenant une carte de 65. (M. Blake/Reuters)
Bryson DeChambeau a réussi une superbe première journée jeudi à Augusta, en ramenant une carte de 65. (M. Blake/Reuters)
Bryson DeChambeau a réussi une superbe première journée jeudi à Augusta, en ramenant une carte de 65. (M. Blake/Reuters)

À Augusta, le Masters cache l'ambiance de crise du golf mondial

L'aura populaire et sportive du joyau d'Augusta peine à dissimuler l'état de santé préoccupant du golf mondial, fracturé par une guerre des circuits dont nul n'entrevoit l'issue.

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Il est arrivé jeudi matin dans l'enceinte de l'Augusta National vêtu d'un pantalon jaune flashy surmonté d'un polo couleur menthe, trop clair pour se confondre avec le sobre vert anglais du club, dans une tentative imparfaite d'hommage au célèbre code chromatique du Masters. Excité tel un gamin lâché dans une boutique de déguisements, Sergio Garcia paradait, fier de son effet, alors que tout invitait à la discrétion. Lui, l'un des pionniers du LIV Golf, cette ligue dissidente alimentée par les pétrodollars saoudiens qui fracture ce sport depuis sa création en 2022, avait tout intérêt à faire profil bas après ses déclarations ubuesques d'avant tournoi.

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