« Comment avez-vous géré ce dernier tour sur un parcours aussi sélectif que l'Albatros, dans des conditions délicates ?
Disons que c'était une journée très compliqué. La première question que j'ai posé en entrant au recording était : "Combien de scores il y a-t-il eu sous le par aujourd'hui ?". Je pense que c'était difficile pour tout le monde. Il ne faut pas oublier qu'on est au Golf National, en octobre, et que le parcours reste difficile. Dès qu'on n'est pas sur la piste, on est vite pénalisés. Même si mon jeu n'était pas forcément présent, je me suis bien battu.
Quel secteur de votre jeu a le plus pêché ?
C'est difficile de pointer une partie de mon jeu... Je n'ai pas pris assez de fairways, alors que je m'appuis d'habitude sur un driving très solide. Je n'ai fait que deux birdies, au trou n°9 en faisant approche/putt et au trou n°17 en prenant le fairway. Le reste du temps, j'ai passé la journée dans le rough...
Je suis vraiment là pour essayer de gagner les tournois
Quelle était votre stratégie avant le dernier tour ?
Depuis ma victoire au Dunhill Links, je suis dans une situation différente. Je suis vraiment là pour essayer de gagner les tournois. La stratégie était donc d'attaquer. J.P. (Fitzgerald, son caddie) l'a dit en sortant du trou n°9 : sept points de retard avec neuf trous à jouer, ça parait beaucoup, mais au Golf National ça ne l'est pas. L'idée était donc de jouer agressif pour remonter au score.
Vous disputiez votre deuxième Open de France. Comment avez-vous vécu cette semaine ?
C'est toujours agréable de jouer devant le public français qui m'a poussé à fond depuis jeudi. Il n'a pas forcément fait beau et, pourtant, les gens sont venus nous soutenir. C'était cool de jouer avec Benny (Benjamin Hébert) ce dimanche et de voir tout ce monde autour de nous. »