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Romain Langasque  : « Je ne rêve pas d'être champion olympique »

Romain Langasque est toujours à la recherche d'un premier titre sur le Tour européen. (FFGolf)
Romain Langasque est toujours à la recherche d'un premier titre sur le Tour européen. (FFGolf)

Romain Langasque réalise sa meilleure saison en carrière sur le Tour européen. Avant l'Amundi Open de France (17-20 octobre), l'actuel 25e joueur de la Race to Dubai a évoqué ses ambitions pour ce rendez-vous à domicile et les Jeux Olympiques à Tokyo, en 2020.

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Sur l'Albatros à la sauce mi-octobre

« Le parcours me paraît plus abordable que les années précédentes, mais les conditions climatiques prévues vont quand même le rendre compliqué. Je vais essayer de rester focalisé sur les coups que je maîtrise. Les roughs vont s'épaissir avec la pluie prévue. D'un autre côté, il y en a moins donc ça va donner plus d'options. C'est un des meilleurs parcours de l'année qui est en super-condition. Je suis dans une bonne dynamique, je n'ai pas plus de pression que ça dans le sens ou je suis qualifié pour les phases finales. Cette semaine d'Open de France est un vrai bonus et si je peux être là dimanche pour la gagne, ce sera top. »

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Sur une éventuelle délocalisation de l'Open

« Ce n'est pas frustrant de jouer sur un tel parcours avec un champ de joueur relativement faible, non. Dans un sens c'est une chance supplémentaire de jouer la gagne ou de faire un très bon résultat pour un Français. Il y a quand même de très bons joueurs dans le champ et le test de golf sera toujours au rendez-vous sur l'Albatros. Le plus frustrant c'est de se dire que l'Open de France pourrait ne pas se jouer au Golf National l'année prochaine... Ce serait dommage parce que c'est un des meilleurs parcours au monde qui est très connu à cause de la Ryder Cup et très apprécié unanimement. Je ne sais pas exactement où l'Open pourrait être délocalisé par contre. »

« J'ai organisé ma fin de saison pour être présent à l'Open »

Sur l'incontournable Open de France

« C'est important de retrouver tous les gens qui nous encouragent à longueur d'année sur les réseaux sociaux notamment. C'est aussi important pour moi de jouer l'Open de France pour remercier mes partenaires, dont la plupart sont français, de leur soutien. Je ne cache pas non plus que vu le placement du tournoi au calendrier je me suis quand même posé la question de le jouer ou pas... Mais j'ai organisé ma fin de saison pour être présent à l'open.

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Et puis l'an passé j'étais aux cartes européennes et me voilà qualifié pour les phases finales du Tour... Donc quelque part, l'Open de France restera toujours quelque chose d'important, d'autant plus sur ce parcours. Sur un autre tracé et dans les mêmes conditions peut être que je me serais davantage posé la question. »

Sur les leçons de ses échecs passés

« La chose que j'ai vraiment le plus apprise depuis mon retour au plus haut niveau, c'est de jouer en m'appuyant sur ce que je produis naturellement. J'essayais peut-être un peu trop de taper toutes les trajectoires, en me disant que c'est ce que font les meilleurs, alors que je devais utiliser mon draw naturel. Maintenant, 90 % de mes coups suivent cette trajectoire de droite à gauche un peu haute.

Les choses sont plus simples, tant dans mon entraînement que pendant mes parties. Et puis je m'entraîne bien plus en dehors des tournois qu'en semaine de compétition. J'essaie d'optimiser un maximum mon temps pendant les épreuves. J'ai envie d'être efficace sur une plus longue période. Ce n'est pas facile pour moi de fonctionner comme ça. Même si je fais bien mes reco', j'ai parfois la sensation d'un manque de préparation. Je reste persuadé que sur le long terme ce sera bénéfique. »

« Bien sûr je vais donner mon maximum pour représenter mon pays à cette épreuve mythique. Pour autant, je vais être franc, je ne rêve pas d'être champion olympique. »

Sur ses envies olympiques en 2020

« Il y a deux facteurs à mes yeux pour les Jeux Olympiques. Le calendrier : savoir où je me situe dans ma saison au moment des Jeux par rapport à mon envie de rentrer dans le Top 50 mondial. Je crois que des tournois importants encadrent cette semaine des Jeux, donc il faudra voir précisément à ce moment-là. Et ensuite ma forme physique. Un déplacement au Japon implique de solides décalages horaires qui peuvent impacter les tournois qui suivent.

Bien sûr je vais donner mon maximum pour représenter mon pays à cette épreuve mythique. Pour autant, je vais être franc, je ne rêve pas d'être champion olympique. Je rêve de gagner un Masters ou un British Open. Malgré tout, si toutes les conditions sont réunies et que j'ai ma place, je défendrai la couleur de la France bien sûr. »

publié le 16 octobre 2019 à 13h25 mis à jour le 16 octobre 2019 à 13h32
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