Pour les quelques lecteurs qui croiraient en la réincarnation, partez du principe que J.B. Holmes se réincarnera, un jour ou l'autre, en tortue. Depuis sa partie de 5h30 pour boucler sa victoire au Genesis Open en mars dernier, l'Américain s'est fait cataloguer comme traînard, et à raison. Au point que sa rencontre avec Brooks Koepka, fidèle détracteur du jeu lent, prévue dimanche au British Open, s'annonçait orageuse.
Sur le green du 12, après une nouvelle interminable routine de putting exécutée par son adversaire, le golgoth floridien se tournait vers un arbitre en pointant du doigt son poignet, simulant une montre fantôme. « C'était lent, mais ce n'était pas si terrible par rapport à son rythme habituel », nuancera Koepka avec humour après sa partie.
Être prêt ou ne pas être prêt...
« Ce que je ne comprends pas, c'est quand c'est à lui de jouer, que son gant n'est pas mis, et qu'il commence seulement à se préparer une fois que j'ai joué, a précisé l'auteur de quatre top-5 sur les quatre Majeurs de la saison. C'est là que réside le problème : ce n'est pas qu'il prend du temps pour sa routine, c'est qu'il ne fait rien avant que ce soit son tour. Voilà ce qui est frustrant. Mais il n'est pas le seul à faire ça. »
La journée de J.B Holmes s'est terminée par une terrible carte de 87 (+16), la pire rendue dans un dernier tour de British Open depuis 1966. L'Américain est ainsi tombé de la 3e à 67e place finale. Et pour ceux qui croient au karma...