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Qualifications Euro 2020 : France-Turquie sous le feu des critiques politiques

En juin dernier, le match aller en Turquie (0-2) s'était déroulé dans un climat tendu à Konya. (F. Faugère/L'Équipe)
En juin dernier, le match aller en Turquie (0-2) s'était déroulé dans un climat tendu à Konya. (F. Faugère/L'Équipe)

Plusieurs dirigeants politiques de l'opposition réclament la suspension ou l'annulation du match de qualifications à l'Euro 2020, France-Turquie, programmé ce lundi soir (20h45).

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À l'instar du député Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, plusieurs responsables politiques réclament l'annulation de France-Turquie après l'offensive lancée par Ankara contre des positions kurdes dans le nord-est de la Syrie. Le match, programmé ce lundi soir (20h45), compte pour les qualifications à l'Euro 2020.

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« Le football ne doit pas servir la propagande d'Erdogan », a abondé lundi l'eurodéputé et vice-président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella, qui souhaite aussi l'annulation du match. Il a jugé sur Twitter « impensable que des joueurs turcs fassent le salut militaire sur notre sol, ou que la Marseillaise soit encore sifflée ce soir », en référence au match aller à Konya (0-2)l'hymne national avait été conspué par les supporters turcs, provoquant l'ire de l'Élysée.

30 000 supporters turcs attendus au Stade de France

Le député LR Eric Ciotti a pour sa part demandé, lundi sur LCI, au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner de « prendre ses responsabilités », l'appelant à « suspendre » ce match, « pour des raisons de sécurité, compte tenu de la tension qui existe », alors que 30 000 supporters turcs sont attendus au Stade de France.

Président du groupe la France Insoumise à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, a également demandé sur Twitter que le match soit annulé, après le salut militaire effectué par les joueurs turcs pour célébrer leur but face à l'Albanie (1-0), vendredi soir. « a base de l'esprit n'est plus là !», dénonce le député.


Le ministre chargé des Relations avec le parlement Marc Fesneau s'est, de son côté, exprimé sur Sud Radio. Il souhaite « laisser le sport à l'abri des querelles internationales » et que la rencontre demeure « une parenthèse sportive ».

publié le 14 octobre 2019 à 11h04 mis à jour le 14 octobre 2019 à 11h38