Le sujet des commotions cérébrales est de plus en plus préoccupant dans le football. Dans les colonnes de L'Équipe, Raphaël Varane avait alerté le monde du ballon rond et appelé à une prise de conscience.
Maxime Gonalons a pris le relais à travers un reportage diffusé dans le Canal Football Club dimanche. « On s'abîme le corps. Mais la tête, c'est encore autre chose. On a des vies après nos carrières. Il faut que les joueurs prennent conscience que, par moments, il est important de s'arrêter », confie le milieu de terrain clermontois, qui a été victime d'une commotion cérébrale le 25 février contre Nice après un choc avec un équipier.
« On doit préserver notre santé. Un cerveau, c'est très important. Il ne faut pas rigoler avec ça »
« Les minutes qui ont suivi n'ont pas été tops. J'ai eu des nausées et des vertiges à la mi-temps. On (avec le staff) a préféré stopper et que je sorte des terrains », se souvient l'ancien Lyonnais qui a donc suivi un protocole avant de faire son retour sur les terrains trois semaines plus tard face au Havre.
Mais Gonalons a senti que « ça n'allait pas à nouveau » lorsqu'un « ballon m'est arrivé fort sur la tête. J'avais de mauvaises sensations. C'était le moment de stopper tout contact jusqu'à nouvel ordre », témoigne l'Auvergnat, passé par l'AS Rome. Depuis ce match face au Havre datant du 17 mars dernier, Maxime Gonalons n'est plus apparu sur les pelouses de Ligue 1. « On (les joueurs) doit préserver notre santé. Un cerveau, c'est très important. Il ne faut pas rigoler avec ça », conclut le joueur de 35 ans.