« Dans quel état avez-vous retrouvé votre groupe, lundi, après la victoire face à Lens (2-1) ?
Dès le lundi matin, on avait "switché" sur l'Atalanta. On a oublié Lens complètement, on a regardé s'entraîner nos joueurs convalescents. On va encore faire le point aujourd'hui (mercredi), il y a le cas de Chancel (Mbemba), de Murillo, et il y a aussi Ounahi qui a une petite infection à cet orteil qui n'en finit plus de l'ennuyer. Quentin (Merlin) et le petit Soglo seront quant à eux dans le groupe.
Votre équipe se porte un peu mieux ces dernières semaines...
On est sur une bonne dynamique depuis le match (retour) de Benfica même si cela n'a pas été mirobolant. Ensuite, on a égalisé à Toulouse, contre Nice on méritait de gagner même à dix, on a tout fait, tout essayé. Contre Lens, on pensait avoir fait le plus dur mais on a su remettre ce but après l'égalisation adverse. On a le bon état d'esprit, il faudra le maintenir. Demain (jeudi), contre la meilleure équipe des quatre qu'on ait eu à jouer (en Ligue Europa), il faudra encore monter d'un cran.
À quel point Pierre-Emerick Aubameyang est-il essentiel pour l'OM en Coupe d'Europe notamment ?
Je crois que c'est le meilleur buteur de la compétition, ça parle tout seul. Depuis que je suis arrivé, c'est le joueur qui nous fait la différence, c'est un professionnel hors pair. J'ai entendu parler de son âge (34 ans), je n'y crois pas, il a 20 ans dans sa tête, c'est un pro, une très belle personne.
« On ne peut pas se promener sans que les gens nous parlent de ce match »
Un lien particulier existe entre l'OM et la Coupe d'Europe, comme l'expliquez-vous ?
L'impression que j'ai, non pas un club, mais une ville entière qui joue une demi-finale de Coupe d'Europe. On ne peut pas se promener sans que les gens nous parlent de ce match.
Que pensez-vous de votre adversaire, l'Atalanta Bergame ?
C'est un exemple : ce n'est pas le nom le plus ronflant qu'on ait eu à jouer, mais c'est le meilleur adversaire. Pourquoi ? Il y a un entraîneur qui est là depuis huit ans, il a un système de jeu identifié. Chaque année, il améliore son équipe. Ça fait des années qu'il titille les gros d'Italie. C'est un bon exemple de travail. Ce n'est peut-être pas l'AC Milan ou la Juventus mais c'est un club qui travaille très bien. Il joue sur tous les tableaux, il dispute la cinquième-sixième place de Championnat, il joue la finale de Coupe d'Italie et une demi-finale de Ligue Europa, ça veut tout dire. Il a un très bon effectif et quand les remplaçants habituels rentrent, le niveau ne baisse pas. »