Qui succédera à Ada Hegerberg, la première lauréate du Ballon d'Or féminin ? Année de Coupe du monde oblige, les médaillées d'or américaines sont les plus représentées (Heath, Lavelle, Morgan, Rapinoe) parmi les 20 nommées, devant les finalistes malheureuses néerlandaises (Martens, Miedema, Van Veenendal), les bronzées suédoises (Asllani, Fischer, Jakobsson) et... les quarts de finalistes françaises, pour lesquelles les chances reposeront sur Amandine Henry, Wendie Renard et Sarah Bouhaddi.
À défaut d'avoir réalisé leur rêve devant leur public cet été, les trois coéquipières à l'OL ont pour argument d'avoir gagné la Ligue des champions. Ce qui vaut aussi pour l'Anglaise Lucy Bronze, l'Allemande Dzsenifer Marozsan (troisième l'année dernière) et la Norvégienne Hegerberg. Auteure d'un triplé en finale contre le FC Barcelone (4-1), cette dernière pourrait néanmoins payer son absence au Mondial, qu'elle avait choisi de boycotter en raison d'un différend avec sa fédération.
À moins que Bronze - plus performante en club et brillante en France avec la sélection anglaise cet été - ne lui soit préférée, le trophée semble promis à Megan Rapinoe : co-meilleure buteuse et meilleure joueuse de la Coupe du monde, qu'elle a marquée de son empreinte sur comme en dehors des terrains, l'ailière américaine du Reign FC (NWSL), 34 ans, a été désignée joueuse de l'année par la FIFA le mois dernier, devant Bronze et sa compatriote Alex Morgan.
Sarah Bouhaddi (FRA/Lyon)
Lucy Bronze (ANG/Lyon)
Nilla Fischer (SUE/Linköpings)
Pernille Harder (DAN/VfL Wolfsburg)
Ada Hegerberg (NOR/Lyon)
Tobin Heath (USA/Portland Thorns)
Amandine Henry (FRA/Lyon)
Sofia Jakobsson (SUE/CD Tacon)
Sam Kerr (AUS/Chicago Red Stars)
Rose Lavelle (USA/Washington Spirit)
Dzsenifer Marozsan (ALL/Lyon)
Marta (BRE/Orlando Pride)
Lieke Martens (HOL/FC Barcelone)
Viviane Miedema (HOL/Arsenal)
Alex Morgan (USA/Orlando Pride)
Megan Rapinoe (USA/Reign FC)
Wendie Renard (FRA/Lyon)
Sari van Veenendal (HOL/Atlético de Madrid)
Ellen White (ANG/Manchester City)