Pierre Latour a attaqué à quatre reprises dans la montée du Civiglio en prévision de la... descente. « Je voulais le faire à tout prix, je me suis dit qu'en haut, il me fallait 100 mètres d'avance, expliquait-il. Là où je me suis tiré une balle dans le pied, c'est quand j'ai pété dans la descente du mur de Sormano (la difficulté précédant le Civiglio). C'est l'une des pires de l'année. Mathias (Frank) et Larry (Warbasse) m'ont aidé à revenir sur la tête. Je ne suis toujours pas à l'aise dans les descentes, je garde une appréhension : un coup c'est sec, un coup c'est humide, et il y a des châtaignes sur la route... » Il répétait, sincère, dans la pâle lumière d'un bel après-midi d'automne sur une rive du lac de Côme : « C'est dans la tête, c'est dans la tête. »
Tour de Lombardie : Pierre Latour n'a pas pu se lâcher sur le vélo en raison de chutes récentes
Sa grande prudence en descente, héritée d'une série d'accidents, a empêché le Français, très actif samedi, de rivaliser jusqu'au bout.
Derrière Emanuel Buchmann (à droite), Pierre Latour s'est classé premier Français de la course (9e à 50 secondes de Mollema). (Luca Bettini / BettiniPhoto©2019)
Tour de Lombardie : Pierre Latour n'a pas pu se lâcher sur le vélo en raison de chutes récentes
Sa grande prudence en descente, héritée d'une série d'accidents, a empêché le Français, très actif samedi, de rivaliser jusqu'au bout.
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