Milan-Turin : Egan Bernal, un Colombien adopté par l'Italie

Tout juste vainqueur du Tour, sur le podium des Champs-Élysées, le Colombien avait remercié l'Italie. Alors qu'il s'alignera mardi à Milan-Turin, jeudi au Tour du Piémont et samedi au Tour de Lombardie, retour sur ses deux années transalpines rythmées par un groupe d'amis devenu sa seconde famille.

Au Buasca, le restaurant qui abrita un temps Egan Bernal, devenu le QG de son fan-club, Giovanni Ellena, directeur sportif d'Androni-Giocattoli, Paolo Alberto, compagnon d'entraînement du colombien et Massimo Giovando, « cuistot » du restaurant (de g. à dr.) aiment à parler de leur protégé. (F. Porcu/L'Equipe)
Au Buasca, le restaurant qui abrita un temps Egan Bernal, devenu le QG de son fan-club, Giovanni Ellena, directeur sportif d'Androni-Giocattoli, Paolo Alberto, compagnon d'entraînement du colombien et Massimo Giovando, « cuistot » du restaurant (de g. à dr.) aiment à parler de leur protégé. (F. Porcu/L'Equipe)
Au Buasca, le restaurant qui abrita un temps Egan Bernal, devenu le QG de son fan-club, Giovanni Ellena, directeur sportif d'Androni-Giocattoli, Paolo Alberto, compagnon d'entraînement du colombien et Massimo Giovando, « cuistot » du restaurant (de g. à dr.) aiment à parler de leur protégé. (F. Porcu/L'Equipe)

Milan-Turin : Egan Bernal, un Colombien adopté par l'Italie

Tout juste vainqueur du Tour, sur le podium des Champs-Élysées, le Colombien avait remercié l'Italie. Alors qu'il s'alignera mardi à Milan-Turin, jeudi au Tour du Piémont et samedi au Tour de Lombardie, retour sur ses deux années transalpines rythmées par un groupe d'amis devenu sa seconde famille.

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Quand, lancé à la conquête du Maillot Jaune, Egan Bernal franchissait seul en tête le col de l'Iseran, le 26 juillet dernier, il ne se situait qu'à onze kilomètres à vol de rapace du sommet du col du Nivolet. De l'autre côté de la frontière, ce relief n'a pas de secret pour celui qui le gravit des dizaines de fois lors de ses deux années italiennes. De fait, il était presque le régional de cette folle dix-neuvième étape du Tour de France. Plus tard, lors de la cérémonie protocolaire à Tignes, il pouvait mesurer l'ampleur du chemin parcouru. Emmitouflé dans un K-way noir, Bernal était allé étreindre vigoureusement un inconnu, entonnant avec émotion une chanson à la gloire du Colombien. C'est avec le même timbre que ce cinquantenaire retraçait cet instant quelques jours plus tard. « Lors d'une étape du Tour de l'Avenir 2016 où il avait souffert, il m'avait dit :"J'ai l'impression qu'ils vont plus vite que les pros".Je lui avais rétorqué qu'un jour ce serait lui qui irait plus vite que les autres. Et quand je pense qu'il est allé prendre le Maillot Jaune sur l'Iseran et que mon grand-père a participé à la construction de la route dans les années trente, je me dis que c'est le destin... »

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