Martinez, Lopez, Bernal : les Colombiens impressionnent sur le Paris-Nice

Avec la victoire de Daniel Martinez en haut du col de Turini devant Miguel Angel Lopez et, surtout,la prise de pouvoir du prodige Egan Bernal, les Colombiens, présents en nombre sur Paris-Nice, font très forte impression.

Dans les trois derniers kilomètres de l'ascension du Turini, Egan Bernal est passé à l'attaque derrière les échappés, emmenant dans son sillage son compatriote Nairo Quintana, le seul à pouvoir (difficilement) le suivre.(MANTEY STEPHANE / L'EQUIPE)
Dans les trois derniers kilomètres de l'ascension du Turini, Egan Bernal est passé à l'attaque derrière les échappés, emmenant dans son sillage son compatriote Nairo Quintana, le seul à pouvoir (difficilement) le suivre.(MANTEY STEPHANE / L'EQUIPE)
Dans les trois derniers kilomètres de l'ascension du Turini, Egan Bernal est passé à l'attaque derrière les échappés, emmenant dans son sillage son compatriote Nairo Quintana, le seul à pouvoir (difficilement) le suivre.(MANTEY STEPHANE / L'EQUIPE)

Martinez, Lopez, Bernal : les Colombiens impressionnent sur le Paris-Nice

Avec la victoire de Daniel Martinez en haut du col de Turini devant Miguel Angel Lopez et, surtout,la prise de pouvoir du prodige Egan Bernal, les Colombiens, présents en nombre sur Paris-Nice, font très forte impression.

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COL DE TURINI (Alpes-Maritimes) - Il aura donc fallu attendre vingt-cinq ans, depuis la première performance notoire d'un Colombien, Martin Ramirez, qui avait battu Hinault et LeMond en 1984 au Critérium du Dauphiné, puis celle de l'iconique Lucho Herrera, vainqueur à l'Alpe d'Huez la même année sur le Tour, et le passage de deux générations pour dénicher enfin les perles rares, ces coureurs assurément capables de gagner dans les toutes prochaines années le Tour de France. C'est ce qu'estimait aussi Eddy Merckx, au pied du podium hier après-midi, tombé sous le charme de ces jeunes coureurs d'Amérique du Sud, qui crèvent l'écran : «Les voilà enfin avec de vraies qualités sur tous les terrains, lâchait-il, enthousiaste. On les voit dans les bordures, aussi à l'aise dans les contre-la-montre et, évidemment, sur leur terrain en montagne. D'ailleurs, si les Sky mettaient Bernal au départ du Tour cette année, je ne vois pas comment il pourrait être battu.»

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