La nouvelle vie d'Egan Bernal, le dernier vainqueur du Tour de France

Trois mois après sa victoire sur le Tour, le Colombien revient à Paris ce mardi en guest-star pour la présentation de l'édition 2020. Tant de choses ont changé pour lui en si peu de temps.

À Zipaquira, sa ville natale, l'accueil est follement enthousiaste début août : tout le monde est venu applaudir et féliciter l'enfant du pays, vainqueur du Tour de France. (L. Gonzalez/Reuters)
À Zipaquira, sa ville natale, l'accueil est follement enthousiaste début août : tout le monde est venu applaudir et féliciter l'enfant du pays, vainqueur du Tour de France. (L. Gonzalez/Reuters)
À Zipaquira, sa ville natale, l'accueil est follement enthousiaste début août : tout le monde est venu applaudir et féliciter l'enfant du pays, vainqueur du Tour de France. (L. Gonzalez/Reuters)

La nouvelle vie d'Egan Bernal, le dernier vainqueur du Tour de France

Trois mois après sa victoire sur le Tour, le Colombien revient à Paris ce mardi en guest-star pour la présentation de l'édition 2020. Tant de choses ont changé pour lui en si peu de temps.

ma liste
commenter
réagir

Les paillettes des kermesses

Dans la foulée de sa victoire, Egan Bernal est sollicité par tous les organisateurs des critériums d'après-Tour. Il n'est pas préparé à cet engouement ni à la négociation des contrats de folie qu'on lui propose pour participer à ces courses exhibition dont il connaissait à peine l'existence, quelques jours plus tôt. German, son père, et Xiomy, sa fiancée, venaient tout juste de débarquer sur le Tour quand il s'est emparé du Maillot Jaune à Tignes. « On ne sait rien de qui nous attend, avouait Xiomy ce soir-là, dépassée par les événements. On ne sait même pas comment va se dérouler la soirée à Paris. » En débarquant en Belgique le lundi après-midi pour la kermesse en nocturne d'Alost, Bernal avouera avoir mal à la tête. Le champagne et les bières ont eu raison de sa résistance physique. Il n'a pas fini, la tournée va se poursuivre en Flandres (Roulers) puis aux Pays-Bas avant la vraie compétition à la Clasica San Sebastian où il abandonne, la tête encore dans les étoiles.

Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte