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Remco Evenepoel s'estime « dans les temps » pour le Tour de France

Remco Evenepoel, durant le dernier Paris-Nice. (B. Papon/L'Équipe)
Remco Evenepoel, durant le dernier Paris-Nice. (B. Papon/L'Équipe)

Victime d'une lourde chute sur le Tour du Pays Basque début avril, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), qui souffrait de fractures à l'omoplate et à la clavicule, a déclaré qu'il serait prêt pour son premier Tour de France.

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Dans une interview audio réalisée par son équipe Soudal Quick-Step, Remco Evenepoel a donné de ses nouvelles. « Ça va mieux de jour en jour. J'ai pas mal souffert, surtout la première semaine, mais je sens que la douleur s'estompe. J'espère reprendre la préparation sur et hors vélo la semaine prochaine », a déclaré le Belge de 24 ans, quinze jours après sa lourde chute sur la quatrième étape du Tour du Pays Basque.

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Opéré d'une fracture de la clavicule droite (en plus d'une fracture à l'omoplate) après sa chute à 80 km/h, Evenepoel assure qu'il est largement « dans les temps » pour participer pour la première fois de sa carrière au Tour de France (29 juin-21 juillet) et y être performant.

« Il est toujours prévu que je fasse un camp d'altitude. Ensuite, en fonction de ma forme, je participerai au Dauphiné ou au Tour de Suisse »

Remco Evenepoel

« La seule chose qui va changer, c'est que je vais commencer la préparation une semaine plus tôt, sachant que j'ai aussi arrêté deux semaines plus tôt avec la chute. Il est toujours prévu que je fasse un camp d'altitude. Ensuite, en fonction de ma forme, je participerai au Dauphiné ou au Tour de Suisse, mais si tout va bien, le programme ne devrait pas bouger. »

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Evenepoel s'est montré « chanceux au final de (s)'être blessé (à ce moment-là) et pas dans quelques semaines » et estime qu'il n'a « pas à se plaindre » comparé notamment au Danois Jonas Vingegaard, double vainqueur du Tour de France, victime d'une fracture à la clavicule mais aussi de plusieurs côtes et d'un pneumothorax.

« Ça a été moins grave que pour d'autres et ça aurait pu être bien pire », a commenté le Belge qui s'était retrouvé à côté du Slovène Primoz Roglic, lui aussi impliqué dans la chute, à l'hôpital de Vitoria où les coureurs arrivaient « un par un ».

publié le 19 avril 2024 à 17h41
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