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Championnats d'Europe : les Français à la pêche aux quotas

Benjamin Thomas est déjà sûr d'aller à Tokyo. (E. Garnier/L'Équipe)
Benjamin Thomas est déjà sûr d'aller à Tokyo. (E. Garnier/L'Équipe)

Pendant que les sprinteurs répètent leurs gammes, les endurants se voient offrir une des dernières chances de qualification pour les JO de Tokyo lors des Championnats d'Europe d'Apeldoorn (16 au 20 octobre).

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La DTN (Direction technique nationale) a finalement décidé de prolonger l'aventure de l'équipe de poursuite masculine. Au soir des Mondiaux de Pruszkow, début mars, elle se demandait s'il n'était pas temps de jeter l'éponge après une très décevante seizième place. « On va jouer ces Championnats d'Europe et les deux premières manches de la Coupe du monde (Minsk et Glasgow, début novembre) à fond, explique Christophe Manin, le DTN. On est actuellement 13es au ranking, on doit entrer dans les huit pour se qualifier pour Tokyo 2020. Ça signifie qu'il faudra faire un podium à chaque fois. Si ce n'est pas le cas, on abandonne... »

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Benjamin Thomas - certain, lui, d'être à Tokyo du haut de sa première place au classement mondial de l'omnium - et ses potes (Ermenault, Maître, Pijourlet, Tabellion) ont donc une obligation d'exploit plus que de résultat (finales jeudi). Chez les femmes, la France doit gagner une place au classement (de la 9e à la 8e), un objectif dans les cordes d'un groupe qui a régulièrement amélioré ses chronos.

Mathilde Gros seule dans un monde à part

En sprint, la problématique n'est pas la même. Mathilde Gros vit dans un monde à part, qu'elle peuple à elle seule. Seule représentante française engagée, la Provençale essaiera de conserver son titre européen au keirin et d'engranger des points et de la confiance.

Chez les hommes, tout passe par l'équipe de vitesse, en lice mercredi. Baugé, Vigier et Lafargue devraient constituer le trio de base. Le premier est à peu près tranquille s'il réalise de bons chronos sur le premier tour. En revanche, la concurrence sera féroce sur les postes 2 et 3 avec cinq athlètes pour deux places. D'Almeida est toujours en course pour un rôle de finisseur et les jeunes Helal et Landerneau (revenu dans le jeu cet été) poussent à la porte. « Le but sera d'abaisser les chronos pour se rapprocher de la concurrence », notamment des Néerlandais, précise Herman Terryn, l'entraîneur national.

La sélection française :

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HOMMES :
Sprint : Baugé, d'Almeida, Helal, Lafargue, Landerneau, Vigier.
Endurance : Coquard, Ermenault, Kneisky, Maître, Pijourlet, Tabellion, Thomas.

FEMMES :
Sprint : Gros.
Endurance : Berteau, Borras, Copponi, Demay, Fortin, Le Net.

publié le 15 octobre 2019 à 12h02
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