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Premier test pour Mathieu Bauderlique

Bauderlique avoue se méfier de Ngumbu. (A. Mounic/L'Équipe)
Bauderlique avoue se méfier de Ngumbu. (A. Mounic/L'Équipe)

Le médaillé olympique Mathieu Bauderlique affronte sa première vedette chez les professionnels, jeudi soir au Cannet-Côte d'Azur.

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Dans un combat traditionnel entre le jeune qui arrive et l'ancien qui veut se maintenir, comme ce sera encore le cas en décembre prochain entre Tony Yoka et Johann Duhaupas, Mathieu Bauderlique défend son titre international des mi-lourds contre Doudou Ngumbu, jeudi soir en plein air au parc du Tivoli, au Cannet-Côte d'Azur (TV : en direct à 20h30 sur RMC Sport). En mars dernier à Philadelphie, le Congolais de Toulouse (37 ans, 38 victoires, dont 14 avant la limite, neuf défaites), souffrant d'une déchirure au mollet, avait été arrêté au cinquième round en Championnat WBC face à l'Ukrainien Alexandre Gvozdyk.

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« Il n'est pas à prendre à la légère, remarque Bauderlique (30 ans, 17 v., dont 9 avant la lim., 1 d.). Il a montré qu'il est toujours aussi généreux sur le ring. Je me suis préparé en mettant les gants contre des gens de l'équipe de France, car il a la vitesse, travaille vite des bras, a une bonne gestuelle, est actif avec son bras avant. »

« Jusqu'à maintenant, le bilan est plus ou moins positif »

Médaillé de bronze en 2016 à Rio (il avait déjà disputé dix combats pros avant les Jeux), Bauderlique s'est emparé de deux titres vacants en 2018 (champion de France, ceinture internationale) et affronte jeudi son premier adversaire de renom.

« Jusqu'à maintenant, le bilan est plus ou moins positif, estime le Français d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). J'ai gravi les échelons progressivement, malgré cette petite fausse note qui a été un mal pour un bien. »

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En juin 2017 à Pont-Sainte-Maxence (Oise), le Roumain Dragan Lepei le mettait K.-O. au premier round. « Il m'a fallu ça pour me remettra en question. Ça m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas sous-estimer son adversaire, ne pas dormir sur ses acquis. Ça m'a fait travailler mes lacunes : l'aspect défensif, la préparation d'attaque... »

Ainsi s'est-il rendu deux fois six semaines à Montréal chez l'entraîneur canadien Stéphane Larouche, qui s'occupe notamment de l'ex-champion WBC des mi-lourds Jean Pascal. « J'y retournerai en septembre, mais, cette fois, je n'ai pas pu y aller, car Larouche se consacre à Pascal qui prépare un championnat WBA par intérim. Larouche à la même vision de la boxe que mon entraîneur Mohamed Nichane, mais il a une expérience mondiale et je fais avec lui un travail différent. »

publié le 17 juillet 2019 à 16h39 mis à jour le 17 juillet 2019 à 16h45
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