Il y eut, évidemment, la puissante effervescence du coup de sifflet final. Des Allemands transformés en gamins surexcités, se jetant les uns sur les autres, les visages déformés par la jubilation. Non loin, l'entraîneur de cette escouade ivre de bonheur, le Canado-finlandais Gordon Herbert, finissait par s'écrouler dans un recoin de la Mall of Asia Arena, happé par la portée du succès logique de son équipe contre la Serbie, dimanche soir (83-77). Champions du monde. Une première dans l'histoire de la Mannschaft, implacable au long d'un tournoi achevé sans la moindre défaite au compteur (8 succès). En ayant notamment accroché, en demies, le scalp des États-Unis (113-111) à son tableau de chasse.