Gabriel Dollé : «Je me sentais coincé»

Le Français, ancien responsable de l'antidopage à l'IAAF, raconte pour la première fois comment il a participé à la manipulation qui a permis de retarder les sanctions à l'encontre de plusieurs athlètes russes.

Gabriel Dollé, l'ancien responsable de l'antidopage à la Fédération internationale, hier à Nice, lors de son entretien avec « L'Équipe ». (MOUNIC ALAIN / L'EQUIPE)
Gabriel Dollé, l'ancien responsable de l'antidopage à la Fédération internationale, hier à Nice, lors de son entretien avec « L'Équipe ». (MOUNIC ALAIN / L'EQUIPE)
Gabriel Dollé, l'ancien responsable de l'antidopage à la Fédération internationale, hier à Nice, lors de son entretien avec « L'Équipe ». (MOUNIC ALAIN / L'EQUIPE)

Gabriel Dollé : «Je me sentais coincé»

Le Français, ancien responsable de l'antidopage à l'IAAF, raconte pour la première fois comment il a participé à la manipulation qui a permis de retarder les sanctions à l'encontre de plusieurs athlètes russes.

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NICE - Pendant des années, entre 2011 et 2014, les responsables de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) ont tenté d'étouffer la révélation d'un dopage d'envergure en Russie, permettant à certains athlètes de participer aux Jeux Olympiques de Londres (2012) alors qu'ils auraient dû être suspendus. Sans en être l'instigateur, Gabriel Dollé est le rouage qui a permis à la machination de fonctionner. Entré à l'IAAF en février 1994 - « J'étais officier antidopage, seul avec juste une secrétaire à mi-temps » -, il y dirigeait le département médical et antidopage depuis 2004. Mis en examen pour corruption passive dans l'enquête conduite par le juge Renaud Van Ruymbeke, l'ancien médecin de soixante-quinze ans a accepté de nous rencontrer hier à Nice, au cabinet de son avocat, ME Éric Borghini.

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