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L'Agence mondiale antidopage ne fera pas appel pour Christian Coleman

Christian Coleman a été blanchi par l'agence antidopage américaine (USADA). (É. Garnier/L'Équipe)
Christian Coleman a été blanchi par l'agence antidopage américaine (USADA). (É. Garnier/L'Équipe)

L'AMA a indiqué qu'elle ne ferait pas appel après que le sprinteur américain Christian Coleman a été blanchi par l'agence antidopage américaine.

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L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé mercredi qu'elle ne ferait pas appel du cas Christian Coleman, le sprinteur américain blanchi lundi par l'Agence antidopage américaine (USADA) alors qu'il était menacé de deux ans de suspension pour manquements aux obligations de localisation.

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« L'AMA ne fera pas appel dans ce cas », a écrit l'instance dans un message transmis à l'AFP. L'unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) ne fera pas non plus appel de la décision. Coleman, vingt-trois ans et nouvelle star du sprint, a bénéficié d'une erreur commise par l'USADA dans l'enregistrement des trois contrôles inopinés supposément manqués sur douze mois.

Une décision basée sur le règlement de l'AMA

L'instance américaine avait initialement indiqué que Coleman avait contrevenu aux règles de localisation le 6 juin 2018, le 16 janvier 2019 et le 26 avril 2019, « parce qu'il ne se trouvait pas à l'adresse qu'il avait indiquée. » Mais Coleman a fait valoir, en s'appuyant sur un règlement de l'AMA (Standard international pour les contrôles et les enquêtes), que sa première infraction datait du 1er avril 2018 et non du 6 juin 2018.

L'USADA, après avoir consulté l'AMA, a donc déduit de ce règlement que Coleman avait commis non pas trois mais deux infractions en douze mois, et a décidé lundi de blanchir l'athlète, qui pourra finalement participer aux Mondiaux d'athlétisme de Doha (27 septembre-6 octobre).

Le président de l'AIU David Howman a toutefois indiqué dans le communiqué de l'agence qu'« une révision du règlement ISTI est actuellement étudiée par l'AMA, et nous apporterions notre soutien pour un changement qui permettrait, dans le futur, de dater les défauts de localisation (oubli ou imprécision, ndlr) quand ils sont constatés et de ne plus les antidater ».

publié le 4 septembre 2019 à 16h28 mis à jour le 4 septembre 2019 à 16h34
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