Ce samedi, la chaîne allemande ARD et le New York Times ont révélé que 23 nageurs chinois avaient été contrôlés positifs en 2021 à la trimétazidine et que 13 d'entre eux avaient finalement pu disputer les JO de Tokyo et y briller pour certains. Une annonce qui a secoué le monde de la natation et de l'antidopage.
Ce samedi midi, l'Agence mondiale antidopage a annoncé qu'elle était au courant de l'affaire et qu'elle avait mis tout en place pour vérifier le rapport de l'Agence chinoise antidopage qui fait état d'une contamination.
Un suivi effectué « jusqu'à aujourd'hui »
Un peu plus tard dans la journée, c'est l'Agence de contrôle international (International Testing Agency, ITA) qui a indiqué avoir aussi été mis au courant de l'affaire « par des sources anonymes », alors qu'elle est en charge du programme de contrôles de la Fédération internationale de natation.
« L'ITA confirme avoir reçu des informations confidentielles et anonymes à l'été 2021 concernant un certain nombre de résultats positifs affectant un groupe de nageurs chinois à la suite de certaines activités de contrôles effectuées par Chinada (Agence nationale antidopage chinoise) au cours du premier semestre, indique l'ITA dans son communiqué. Parallèlement à une évaluation complète des informations reçues qui reste active, l'ITA a mené de nombreuses missions de tests et de suivi ciblées en 2021, 2022, 2023 et jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit d'une procédure standard à chaque fois que l'ITA reçoit des informations confidentielles susceptibles d'avoir un impact sur l'intégrité des compétitions sportives. »