Le mercato olympique a pris fin dimanche soir à minuit. Les cavaliers visant Paris 2024 ne peuvent plus dénicher une nouvelle monture ou s'en faire subtiliser une. À plusieurs millions d'euros le cheval, tout est toujours possible et le week-end a été frénétique un peu partout derrière les écuries.
Mais Julien Epaillard, 46 ans, bien décidé à briller à Versailles à moyen terme, plus que de thésauriser à court terme, a depuis des mois sécurisé ses deux chevaux de pointe Dubaï de Cèdre et Donatello d'Auge, grâce à des investisseurs bienveillants. « Je me donne les moyens », résume le Normand.
L'ancien numéro un mondial, qui n'était pas engagé à Bâle (Suisse) ce week-end, a aussi moins sollicité ses chevaux, ce qui le fera reculer au classement. Objectif de l'hiver, la finale de la Coupe du monde, à Riyad (Arabie saoudite) en avril, pour laquelle il a déjà son ticket. Mais c'est surtout celui des Jeux qu'il veut poinçonner.